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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 23:09

Allez, comme d'autres rédacteurs de blog, je romps un long silence pour m'épancher de nouveau sur la tristesse de ma vie privée et sexuelle, ;-) !  Je rentre juste de ce qui est sans doute l'un des 3 plus foireux rencards de toute ma carrière. En fait, j'avais déjà un mauvais pressentiment avant de le rencontrer, ce David... En fait, je lui trouvais un accent wesh-wesh pas forcément de bonne augure. Bon, j'ai une copine au boulot qui a un léger accent racaille et qui pour autant, est très attachante et intéressante. J'me suis donc dit que je pouvais lui laisser une chance, d'autant que le style p'tite racaille gay, pour passer une bonne nuit, ça peut être sympa.

Manque de bol, mon mauvais pressentiment s'est révélé fondé. Déjà, il est arrivé à la bourre (je déteste les gens qui arrivent en retard, surtout sans prévenir suffisamment à l'avance) de près d'une demie-heure. Certes, il m'a passé un coup de fil mais juste avant l'heure de rencard prévue, ce qui fait que j'ai été obligé de poiroter seul face à un café. Quand il est arrivé, j'ai tout de suite senti que ça allait mal se passer. C'est fou comme l'être humain est doué d'un sens de l'anticipation dans ce genre de cas. Dès les premières minutes, tout se joue. Par la suite, j'ai été très froid, je n'avais rien à lui dire, pas envie de me forcer à faire la conversation, surtout que j'ai vite compris que je ne lui plaisais pas non plus. Tant mieux, c'est toujours mieux quand la réciprocité est de mise, dans un sens comme dans l'autre. Et puis il était très impoli. Il s'est certes excusé d'être arrivé en retard mais on avait à peine échangé quelques mots qu'il avait déjà les yeux rivés sur son portable et qu'il tapait frénétiquement des textos. Je lui ai demandé s'il était en train d'organiser la suite de sa soirée. Je doute qu'il ait compris l'allusion étant donnée la réponse qu'il m'a faite.

Comble du comble, quelques minutes (qui m'ont semblé durer des heures) plus tard, il me demande si ça ne me dérange pas qu'il aille fumer une clope dehors. Je lui ai dit que nan mais j'ai quand même un peu halluciné. Là, j'me suis dit j'allais rapidement descendre ma Despe et mettre un terme à ce cauchemar. Au bout d'une demie-heure de longs blancs et de regards détournés, je lui ai dit que j'allais y aller. Il était un peu surpris et m'a dit "déjà?".... En même temps, il ne pouvait pas nier qu'il n'y avait aucune affinités entre nous donc autant ne pas perdre de temps. Je me souviens de certaines fois, à l'époque où j'habitais en banlieue parisienne chez mes parents, où je m'étais déplacé chez des mecs à Paris qui m'avaient jeté au bout de quelques minutes donc je n'avais pas de raison de me priver. Et puis, au-delà du manque d'affinités physiques, ça ne sert à rien de rester à côté d'un gars auquel vous n'avez rien à dire et qui vous le rend bien. Bref, ma soirée a été un échec en bonne et due forme.  Pas grave, au moins, je ne me suis pas déplacé trop loin.

 Ce soir, j'ai regretté ma relation avec Nicolas (oui parce que je suis sorti avec un mec pendant trois semaines cet été). Rien que pour ne pas avoir à vivre ce genre de situations, c'est réconfortant d'être en couple. En fait, dès le premier rendez-vous, il y avait eu une vraie affinité entre lui et moi, on s'était revus puis les choses s'étaient enchaînées naturellement. Au bout de trois semaines, il a estimé qu'il ne s'épanouissait pas avec moi, qu'il craignait que je devienne trop envahissant et que j'avais des défauts en commun avec son ex, avec lequel la rupture s'était mal passée. Je ne pouvais rien faire pour éviter ça car j'estime m'être montré sous mon meilleur jour auprès de lui. En gros, si c'était à refaire, je ne changerais rien. La seule chose que je regrette, c'est qu'il n'ait pas laissé aux sentiments le temps de s'installer. Je me sentais très bien avec lui, même si je n'étais sans doute pas encore amoureux de lui. Après tout, se sentir bien avec l'autre, être à l'aise, aimer le prendre dans ses bras, lui parler, l'embrasser, le trouver rassurant, c'est déjà plus que ce que j'avais rencontré auparavant. C'était sans doute trop beau pour être vrai mais au moins, cela m'a remis en selle et m'a rappelé que je pouvais plaire, aussi bien physiquement que par mon caractère. Alors, je ne désespère pas, le bon est sans doute quelque part et je compte bien lui mettre le grappin dessus tôt ou tard.
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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 16:54
La dernière semaine de mai, je suis parti en Croatie avec ma mère et ma soeur. Ce sont les meilleures vacances que j'ai passées avec elles et tout ce que je peux dire, c'est que je vous recommande ce pays. Je n'en avais entendu que des échos favorables avant d'y aller et je n'ai pas été déçu.

Nous étions à Dubrovnik, une jolie ville avec ses remparts depuis lesquels on aperçoit les principaux monuments (surtout des monastères) de la vieille ville. C'est une ville touristique mais pour autant (peut-être n'est-ce pas la même chose en juillet et août), on s'y sent bien, détendu, surtout quand on habite Paris le reste de l'année. En plus, nous avons eu un temps magnifique pendant tout le séjour. Certes, les prix ne sont pas spécialement bas en Croatie mais ils paraissent plus élevés qu'ils ne le sont en réalité car avec l'euro, on s'est habitué à des prix faciaux bas (des petits nombres). En fait, la monnaie locale, la kuna, vaut un peu moins d'un franc lorsqu'il existait, et vous pouvez très bien manger pour environ 100 kunas (soit 14 euros), ce qui n'a rien d'exorbitant quand on rapporte ça aux prix en France, a fortiori à Paris. 

En revanche, ce qui est exact, c'est que les croates ne sont pas spécialement sympathiques. Attention, ils ne sont ni agressifs, ni réellement désagréables, ils sont juste un peu bourrus et la plupart d'entre eux assurent le strict minimum en terme de politesse. Ils vous bousculent parfois dans la rue sans s'excuser et surtout, ils vous donnent le minimum de renseignements lorsque vous leur en demandez (alors qu'en général, vous vous adressez à des personnes bossant dans le tourisme). En tout cas, il n'y a là rien qui puisse gâcher des vacances, d'autant que l'on se sent parfaitement en sécurité dans ce pays. Il est d'ailleurs réputé pour connaître une délinquance très faible. Et puis on ne s'y fait pas harceler par les commerçants comme à Marrakech donc à choisir, je préfère la froideur slave à la familiarité marocaine. Et en prime, je n'ai pas chopé la tourista en Croatie, pas comme au Maroc, ;-)! Et ce qui est rassurant, c'est que selon le représentant du voyagiste sur place, les croates ne sont pas aimables de nature, pas plus avec les touristes qu'avec les autochtones.

La guide que l'on a eue lors de deux excursions était d'ailleurs bien conforme à la description ci-dessus, pas désagréable mais vraiment pas souriante non plus, ne donnant que des réponses très lapidaires aux questions des touristes qui voulaient plus de détails sur tel ou tel point. Elle nous a quand même fait marrer malgré elle avec ses fautes de français (j'dis pas ça méchamment, je ne parlerai jamais aussi bien le croate qu'elle le français) comme architechtonik au lieu d'architectural ou cultivation au lieu de culture, ou encore signifiants au lieu de significatifs et  une route bien maintenue au lieu de bien entretenue.

On a pu voir à peu près tout ce qu'on voulait dans la région de Dubrovnik (la vieille ville, l'île de Korcula, Mostar en Bosnie avec son fameux pont, deux des trois îles élaphites Korlocep et Lopud) et même au Monténégro. Les bouches de Kotor sont très jolies même si l'on en a vu la moins belle partie parce qu'on a voulu jouer les aventuriers et y aller en voiture de location seuls. Résultats, on a fait le circuit dans le sens qui donnait le moins joli point de vue. La ville de Kotor est très agréable également et depuis le haut de la muraille (près de 1500 marches en plein cagnard, quand même....), on a une vue magnifique. Il n'y a guère que l'île de Mijet sur laquelle on ne soit pas allé à cause de problèmes logistiques (pas de bus hors saison estivale).

L'hôtel était aussi très chouette, récent et moderne. Les chambres étaient spacieuses et décorées avec goût, c'en était même surprenant pour une semaine que l'on avait payé 500 euros par personne. La nourriture était variée et très bonne et le personnel, sympa. Bref, tous ces ingrédients composent la recette de vacances très réussies, sans fausse note ou mauvais souvenir. Je retournerai en Croatie si j'en ai l'occasion, histoire d'aller visiter Split et la partie Nord du pays. En bref, la Croatie, allez-y, c'est des vacances réussies garanties!
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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 12:16


Je romps mon silence, après plus d'un mois d'abstinence blogosphérique, pour vous parler de la grève des fonctionnaires. Comme vous le savez dans doute déjà, je suis fonctionnaire, je suis entré dans la fonction publique il y a près de 4 ans, à l'issue d'un concours auquel je suis arrivé 8ème alors qu'il y avait au départ plusieurs milliers de candidats. Je ne dis pas ça pour me la raconter mais simplement pour préciser à ceux qui critiquent les "privilèges" des fonctionnaires que rien ne leur interdisait de se présenter à un concours (ouvert à tous sous condition de diplôme) et d'arriver dans les 30 ou 40 premiers sur plusieurs milliers de candidats afin de profiter de ce qu'ils croient être des privilèges.

Les préjugés ont la vie dure, c'est le moins qu'on puisse dire, et ce n'est pas les informations simplificatrices qui sont livrées aux masses laborieuses dans les journaux télévisées qui vont les faire disparaître.... J'entends encore trop souvent certaines personnes nous qualifier de privilégiés et ça m'énerve d'autant plus que leur opinion est souvent fondée sur l'ignorance et le fantasme. Tous les fonctionnaires bénéficieraient de logements sociaux. Ah bon? J'ai fait des demandes tous azimuts auprès de mon ministère et de la ville de Paris et je n'ai jamais rien obtenu. Je reconnais que je ne suis pas dans une situation difficile mais il n'empêche que je paie un loyer parisien prohibitif comme tout le monde. Les fonctionnaires ne ficheraient rien.... Pourtant, quand je vois ma mère qui trime encore après 40 ans de carrière, prend ses congés quand ça arrange tout le monde, fait des heures sup' parce que le travail doit être fait, je ne vois pas quelqu'un de feignant. C'est la même chose pour ma tante et ma soeur qui ne comptent pas leurs heures pour un salaire sans comparaison avec ce qu'elles toucheraient dans le privé. A mon boulot, c'est la même chose, on bosse tous beaucoup parce que des commandes urgentes du ministre nous parviennent  alors que dans quelques années, nos copains de fac qui bosseront dans le privé et auront eu un déroulement de carrière normal gagneront nettement plus que nous. Halte aux idées reçues donc, regardons les faits et ensuite, nous verrons si les fonctionnaires sont des privilégiés.

Avec le projet de loi sur la mobilité et les parcours professionnels dans la fonction publique, si priviléges il y avait, ce ne sera désormais plus le cas.  Au 20 heures, on nous rebat les oreilles avec les suppressions de poste dans l'éducation nationale comme s'il n'y avait que ce problème dans les revendications. Cela est faux, même si je comprends que cette question parle à presque tout le monde (ceux qui ont des gamins scolarisés comme les autres car l'école de la république a une grande valeur symbolique pour tout un tas de raisons). Ce projet de loi prévoit de détricoter le statut de la fonction publique puisque son article 7 dispose que : 

« Art. 44-3. - La réorientation professionnelle prend fin lorsque le fonctionnaire accède à un nouvel emploi.

« Elle peut également prendre fin, à l'initiative de l'administration, lorsque le fonctionnaire a refusé successivement trois emplois publics correspondant à son grade et au projet personnalisé d'évolution professionnelle. Dans ce cas, il peut être placé en disponibilité d'office ou, le cas échéant, admis à la retraite.

« Art. 44-4. - Un décret en Conseil d'État détermine les conditions de mise en oeuvre de la présente sous-section. ».

A première vue ou pour un non-fonctionnaire, ça n'a l'air de rien et ça peut sembler normal. Pourtant, cette disposition doit se lire à la lumière d'un article précédent de ce même loi selon lequel:

« Art. 44-1. - En cas de restructuration d'une administration de l'État ou de l'un de ses établissements publics administratifs, le fonctionnaire peut être placé en situation de réorientation professionnelle dès lors que son emploi est susceptible d'être supprimé."

Ca siginifie que la mise en disponilibité d'office n'est pas le résultat d'une faute du fonctionnaire mais découle uniquement de la restructuration de son administration, dans le cadre de laquelle son poste aura été supprimé. La mesure est donc déjà injuste, sachant que la mise en disponibilité d'office signifie que vous percevez un traitement de ZERO euro/mois. Ensuite, aucune garantie n'est prévue en terme d'éloignement par rapport à son domicile, ni en terme de rémunération. Pour info, mon salaire se compose de plus de 800 euros de prime/mois donc un emploi de grade équivalent peut m'apporter un salaire beaucoup plus bas qu'actuellement. Après les fautes sans sanction qui ont sans doute été légion dans la fonction publique auparavant, ce sera désormais le règne de la sanction sans faute. Ce n'est pas ce pour quoi j'ai signé quand j'ai passé le concours d'entrée.

C'est pour cela que pour la première fois de ma (courte) carrière, je suis en grève aujourd'hui, bien que je ne sois pas spécialement marqué à gauche pour ceux qui me connaissent, bien au contraire. La grève reste le seul moyen d'action dont nous disposions pour manifester notre mécontentement, surtout qu'en tant que fonctionnaires, nous sommes encore (pour combien de temps?) à l'abri de mesure de rétorsion de la part de notre employeur en cas de grève. On ne pourra remettre en cause le projet de loi mais si jamais on parvient au moins à ce que certaines garanties soient inscrites dans le décret d'application en terme d'éloignement et de rémunération, ça n'aura pas été inutile. Je reconnais qu'un mouvement d'une journée aura sans doute un impact limité mais s'il est de grande ampleur, il peut être efficace. Ceux qui se plaignent après coup ne sont jamais ceux qui se sont battus pour le maintien de leurs droits. Pour une fois dans ma vie, je refuse de rester les bras croisés pendant qu'on m'enlève des droits qui ne me semblent vraiment pas être des privilièges, même si l'herbe est souvent moins verte ailleurs. 

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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 17:57
Le titre doit se lire de deux façons différentes. Enfin, disons que j'aime la ville de Paris et le film Paris. 'est l'un des trois films que j'ai vus pendant ma semaine de vacances et c'est, de loin, celui que j'ai préféré. Il faut dire que Crimes à Oxford, ça ne casse pas des briques, c'est inutilement alambiqué et Elijah Wood fait encore tellement jeune physiquement que ça en altére sa crédibilité dès qu'il ne joue plus un lycéen....
Quant à MR 73, c'était un peu mieux mais pas extraordinaire non plus. J'avais trouvé 36, du même réalisateur Olivier Marchal, beaucoup plus intéressant. Dans MR 73, la présence d'un serial killer en arrière-plan parasite un peu le film alors que dans le genre film de gangsters, on s'attend plus à rencontrer des braqueurs ou de traficants de drogue que des serial killers.

Bref, j'ai en revanche beaucoup aimé Paris, de Cédric Klapish. J'avais déjà aimé L'auberge espagnole et les poupées russes  et même si Paris ressemble à un film de Lellouche, je trouve que Klapish s'en est très bien sorti. Je n'ai d'ailleurs jamais autant aimé un film de Lellouche que je n'ai aimé Paris. L'élève a sans doute dépassé le maître. C'est pas forcément évident d'expliquer pourquoi j'ai tant apprécié ce film mais même dans les moments qui n'étaient pas spécialement drôles, j'avais le sourire. Ce film m'a mis la banane et c'est très agréable. J'ai toujours aimé les films chorale dans lesquels une multitude de personnages se côtoient, se croisent pour certains, s'aiment, se séparent. J'adore aussi quand les protagonistes de deux histoires différentes finissent par se rejoindre. Dans le casting, j'aimais presque tous les acteurs (Juliette Binoche, Albert Dupontel en tête, Lucchini, François Cluzet, la sublime Mélanie Laurent), sauf Romain Duris qui m'a toujours agacé. Son horripilante présence n'a pas suffi à me gâcher le plaisir mais il n'empêche qu'il m'énerve, j'y peux rien, c'est comme ça. Julie Ferrié et Gilles Lellouche jouent également dans le film. Gilles Lellouche fait partie des ces acteurs dont le visage nous est familier parce qu'on l'a déjà vu dans des pubs et dans des seconds rôles au cinéma mais dont on ne se souvient jamais du nom parce que ce n'est pas une grande star. En tout cas, il se débrouille pas mal du tout, de même que Julie Ferrié que l'on ne voit d'habitude que dans des one-woman-show.

En plus de toutes ces qualités, ce que j'ai aimé dans ce film, c'est qu'il m'a fait redécouvrir Paris, la ville dans laquelle j'habite. Il y a pas mal de scènes qui ont été tournées dans des coins que j'ai reconnus (la Bibiolthèque nationale, la Sorbonne, les jardins du Luxembourg notamment) et m'ont rappelé à quel point jaimais vivre dans cette ville, qui est certainement l'une, sinon la plus belle ville du monde. Elle a les défauts de ses qualités, elle est animée mais bruyante, attirante mais pleine de monde, économiquement dynamique mais frénétique, bref, comme le dit Duris dans le film, c'est paris ça, le sgens ont toujours besoin de râler. Moi qui ai longtemps vécu en banlieue, je ne m'imagine que difficilement quitter la capitale, sauf pour une ville du Sud bien ensoleillée. Ca ne m'empêche pas de pester régulièrement contre les manifs, les embouteillages, le bruit, les gens qui sont agressifs et peu souriants ou encore les rames de métro surchargées mais au fond de moi, je sens bien que je suis attaché à cette ville, sans doute pour des motifs qui dépassent le rationnel. Ce que j'aime par-dessous tout à Paris, c'est qu'il y a tellement de choses à faire que même quand je ne fais rien, ça me rassure de penser à ce que je pourrais faire.  Et puis mine de rien, avec les marchés, les gardiens, les commerces de proximité, il y a aussi une vraie de vie de quartier à Paris, qui n'est du coup pas la vie froide, impersonnelle, propice à l'anonymat que l'on décrit parfois, même si karin Viard campe dans le film une boulangère insupportable. C'est sans doute la leçon à tirer de ce film. A force de vivre à Paris, on prend l'habitude de ses avantages sans réussir à lui pardonner ses défauts. J'ai aimé le nouveau regard que ce parisien malade porte sur sa ville parce que justement, le risque de mourir qui plane sur lui le rend plus sensible à la beauté de Paris et plus indulgent envers ses petits défauts.

En conclusion, je vous recommande Paris, le film et la ville!!
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 00:43

872643.jpgComme tout le monde, j'avais entendu parler du site Copains d'avant, qui a pour objet de permettre aux gens de retrouver les copains d'école qu'ils ont perdus de vue ou tout simplement, de savoir qui est devenu quoi. Jusqu'à présent, je ne m'y étais pas inscrit car je n'ai pas forcément gardé de cette époque un excellent souvenir. C'est plus vrai encore pour le collège que pour le lycée.

A l'école primaire, j'étais plutôt heureux car il n'y avait pas de problème de rapports de force. En fait, j'étais plus ami avec les filles qu'avec les garçons, j'étais nul en sport mais je ne me souviens pas que quelqu'un m'ait jamais pris la tête sans raison. Même si l'on a coutume de dire que les enfants sont cruels, je crois que l'on ne s'en rend compte que plus tard. Les enfants très jeunes ne sont pas réellement méchants car je ne pense pas qu'ils se rendent compte du mal qu'ils peuvent faire, de même que les enfants ne sont pas forcément très sensibles aux moqueries.

Au collège, les choses ont commencé à se gâter car les faiblesses des gens sont vite utilisées contre eux. De plus, j'ai été confronté à des gens que je n'avais jamais côtoyés auparavant, des gens d'origine immigrée et modestes, voire même miséreux, et qui pour ceratins, étaient ce que l'on appelle souvent des racailles, des gosses qui tapent sur d'autres gamins sans raison, juste par plaisir de prendre le pouvoir sur autrui et qui répondent aux profs et ont en général des sales notes. Bref, au collège, je crois que j'étais une victime, petit, maigrichon, blanc et pour diverses raisons, donnant l'impression d'être issue d'une famille ayant beaucoup plus d'argent que ça n'était le cas en réalité. Bref, du coup, je suis longtemps allé au collège avec la peur au ventre, j'étais le bouffon, la tapette qui ne réagissait pas quand on le frappait (tapette n'ayant à l'époque aucun rapport avec une quelconque suspiçion d'homosexualité).....

Au lycée, ça s'est un peu arrangé puisqu'un certain écrémage se produit entre le collège et le lycée. Les plus mauvais, les irrécupérables ne vont pas au lycée en seconde générale et un second écrémage se produit encore lors du passage en première. Pourtant, je n'ai jamais été le type cool avec lequel les mecs voulaient être potes ni celui avec lequel les filles voulaient sortir. J'étais quand même le ringard même si j'étais en mesure de répondre aux filles qui cherchaient à m'humilier. Je n'ai en tout cas gardé qu'une seule (certes excellente) amie du lycée, c'est Fouzia. Toutes les autres personnes que j'ai côtoyées à cette époque ne me rappellent pas de bons souvenirs, notamment du fait qu'ils n'ont pas du garder de moi une excellente image.

Lors du week end dernier chez Fouzia à Milan, on a consulté Copains d'avant pour constater ce que les gens étaient devenus. Certains se sont mariés et ont des enfants (ils approchent ou ont dépassé la trentaine), certains ont un bon job, d'autres ont davantage galéré et d'autres encore continuent leurs études (doctorat et compagnie). C'est assez marrant de constater que ceux qui étaient des loosers au collège ou au lycée s'en sont quand même bien sortis. L'évolution du physique des gens est aussi intéressante. Certains étaient beau gosse au lycée et se sont empâtés, d'autres avaient un physique plutôt ingrat et sont devenus plutôt pas mal. J'étais très surpris que certains que je considéraient, même au lycée, comme sans grand avenir, ont quand même réussi. Finalement, c'est le genre de site qui est sympa à mater avec une ancienne copine de classe ou avec quelqu'un qui a fréquenté les mêmes établissement au même moment. Dans le cas contraire, c'est un peu déprimant parce que, je sais, je me répète, je m'aperçois que tous ces gens me renvoient à une sale époque de ma vie et que de toute façon, je n'ai aucune envie de reprendre contact avec eux. Tant d'années sans se dire un mot ni se donnr de nouvelles, ce n'est pas anodin. Je ne saurais probablement pas quoi raconter même à mes très bons potes de l'époque et les liens que nous avions à l'époque n'existent plus aujourd'hui. Ce n'est finalement pas plus mal car les amitiés que j'ai construites en tant que jeune adulte sont bien plus riches, épanouissantes et solides que les copinages créés à l'école.

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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 20:54
violence_des_echanges_en_milieu_tempere_2002_reference.jpgVendredi, je suis allé déjeuner au restaurant avec des ex ou actuels collègues de travail avec lesquels je m'entends bien. Le repas s'est très bien passé mais il y a eu un petit événement qui a pris des proportions inattendues et pas très sympathiques.
En fait, on était à table et on en est venu à parler de nos lignes respectives (nos silhouettes si vous préférez) et je ne sais pas pourquoi, j'avais déjà un peu bu et j'ai glissé à l'oreille de Jipé (qui était à ma droite, Emmanard étant à ma gauche) "eh ben Jurennes (la copine d'Emmanard) elle trouve qu'Emmanard il a pris des fesses".
C'était pas malin et si j'avais su que ça prendrait des proportions pareilles, je ne l'aurais pas dit mais c'était quand même pas méchant et il n'était pas censé l'entendre.
Sur le coup, il m'a juste sorti son sempiternel "c'était très délicat, ça". Il m'énerve à vouloir de la délicatesse, j'ai plein de défauts et de qualités mais la délicatesse n'est pas mon fort, même si j'essaie de faire des efforts et lui est très susceptible donc ça n'aide pas.
 
Là-dessus, au retour au bureau, je reçois le mail suivant d'Emmanard:

"Et Jurennes, elle trouve que je suis mieux depuis que je me suis un peu remplumé ! Et toc !" (très mature, le message, au demeurant). Je pensais que l'idée lui était venue parce que Jurennes lui avait fait des remarques positives auparavant. En fait, il lui avait téléphoné dans l'intervalle pour mettre les choses au point avec elle à ce sujet et l'entendre le rassurer sur la taille de son postérieur.... Déjà, ça me fait un peu halluciner comme réaction, même si je n'ai pa sà porter un jugement dessus.

Ensuite, il m'envoie un message me disant que je suis mauvaise langue.

Comme je n'aime pas ne pas avoir le dernier mot donc je lui réponds ceci, certes de manière un peu provocatrice:

L'objectivité de cette remarque serait bien plus grande si elle émanait directement de sa bouche, Mister "I can't get no satisfaction"……….

De plus, je n'ai jamais dit qu'elle avait dit "tu trouves pas qu'il a chopé un gros cul, Manard"………..

Si dire la vérité et être l'honnêteté et la spontanéité incarnées, c'est être une mauvaise langue, eh bien, soit, je l'assume. Vive les bisounours!

Il y a toujours quelque chose de positif à tirer des critiques que nous font autrui. Le pire, c'est que je le crois sincèrement.

Une heure plus tard, je passe devant son bureau et je lui propose de descendre boire un coca ensemble. Il me dit d'entrer et de fermer la porte car il veut me dire quelque chose, sinon, il va m'en vouloir. Et il me dit que j'ai manqué de délicatesse, que je n'aurais pas du lui répondre avec mon message, il me demande comment je l'aurais pris si lui m'avait dit que mon copain lui avait dit qu'il trouvait que j'avais grossi, et que ceci et que cela.
Je lui ai répondu qu'effectivement, je ne disais pas toujours des choses délicates mais que je ne l'aurais certainement pas pris aussi mal si j'avais été à sa place et ensuite, la Bambina a débarqué.
Sur le coup, j'étais suis un peu en colère après lui car il ne s'est pas remis en question, j'ai su qu'il avait appelé Jurennes pour lui en parler et je suis presque sûr que maintenant, j'ai auprès d'elle l'image de celui qui fout la merde dans les couples alors que ce n'était pas du tout mon but.
Il m'a encore fait me sentir comme un gamin qui se fait prendre la main dans le sac en faisant une connerie alors que je trouve que sa réaction est disproportionnée. Il est très susceptible et a un gros problème de confiance en lui pour prendre les choses autant à coeur mais je n'en suis pas responsable. A aucun moment jusqu'à présent, je ne l'ai entendu faire amende honorable sur quoi que ce soit et on ne peut (en tout cas, moi) quasiment pas lui faire la moindre critique sans qu'il ne se vexe. C'est quand même problèmatique et il m'a gâché la fin d'aprèm alors qu'on a passé un très bon déjeuner tous ensemble.
En fait, il ne m'aurait pas fait la leçon si je n'avais pas répondu à ses messages mais après tout, qui est-il pour juger de ce que je peux dire et ne pas dire?
La Bambina était là cet aprèm, je lui en ai parlé et objectivement (c'est pas pour influencer ton jugement, je sais et j'attends de toi la plus grande franchise), elle a trouvé qu'Emmanard avait grossi et que sa réaction était puérile et disproportionnée. 
 
Autant il a de grandes qualités (mercredi, sentant que je ne me sentais pas très bien, vu que j'étais plus froid que d'habitude, il est venu me voir dans mon bureau pour savoir ce qui n'allait pas et j'ai beaucoup apprécié sa démarche), autant par moment, il me gonfle. 
Il m'avait déjà cassé les pieds avec ses nouvelles chaussures. Quand il s'achète un nouveau vêtement, il t'en parle et te râbache sans arrêt à quel point il les trouve supers. Du coup, si en temps normal, je ne lui aurais pas dit que je les trouvais moches (ses chaussures sont vilaines, en l'occurrence), là, je suis obligé de lui dire que je ne les trouve pas terribles. C'est comme s'il voulait à tout prix que ses chaussures te plaisent autant qu'elles lui plaisent et à la longue, c'est un peu gonflant. 
Si tu lui dis que tu n'aimes pas son nouveau vêtement, il va te dire que tu pourrais être sympa.
Mais ne pas être d'accord avec lui ne veut pas dire être désagréable. Chacun peut avoir ses goûts et ses avis et on ne peut pas imposer les siens aux autres et leur faire ensuite des reproches.
C'est un peu la dictature du bonheur, je dis STOP!

Je veux bien essayer de faire quelques efforts mais je ne serais jamais le jeune homme délicat qu'il veut donc il faut qu'il se fasse une raison. Et puis, l'un des signes auxquels je reconnais mes amis, c'est qu'avec eux, je peux être moi-même et qu'ils m'aiment comme je suis. Il faut dans une certaine mesure prendre les gens comme ils sont ou ne pas les fréquenter mais on ne peut les fréquenter et ensuite leur reprocher d'être tels qu'ils sont.
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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 23:12
pourquoi-pas-moi-217760.jpgEn ce moment, je me sens un peu bizarre, comme troublé par un garçon qui a, je trouve, une attitude ambigüe envers moi. Je dois avouer que si sur le papier, le fait que les hommes (hétéros, s'entend, car pour les homos, ça n'a jamais été un problème) assument de plus en plus leur côté féminin peut paraître séduisant, dans la réalité, ça me complique considérablement la tâche. Ca crée des possibilités de confusion infinies puisqu'on en arrive à des situations dans lesquelles certains homos sont plus virils dans leur attitude (sans tomber dans la caricature inverse) que certains hétéros. Résultat, ça conduit à draguer un gars qui n'est pas du tout intéressé et à passer à côté d'une proie potentielle sans la voir. C'est assez pénible.

Le SLaMer (je l'appellerai ainsi, ça a le mérite d'être anonyme...) en est un exemple typique. C'est un type qui bosse au même endroit que moi. Avant de faire connaissance, j'm'étais dit qu'il pouvait être gay mais je n'en étais pas sûr. Au début, je ne le trouvais pas spécialement attirant, même si j'aimais bien son style et sa façon de s'habiller. Puis, j'ai appris qu'il était marié (avec une femme, forcément!). Je ne me suis donc pas posé plus de questions que ça. Ensuite, en faisant sa connaissance, j'ai découvert qu'il avait une personnalité très attachante. En fait, il est drôle, cultivé, toujours agréable et de bonne humeur. Bref, un type séduisant.

Jusque là, RAS. Ce qui m'a interpellé, c'est qu'il y a quelques temps, il m'a ramené chez moi après une soirée chez une amie commune et lorsqu'on est arrivé devant mon immeuble, il m'a proposé (sans doute pour plaisanter mais bon, il prenait quand même un risque car j'aurais pu prendre au mot) de prendre un dernier verre chez moi. J'ai pris ça sur le ton de la plaisanterie sur le coup et je lui ai rappelé qu'il était un homme marié. Cependant, en y repensant après, je me suis posé des questions. La semaine dernière, j'ai trouvé qu'il avait une attitude ambigüe envers moi. Il m'a même caressé les cheveux d'une façon assez agréable en public, ce qui m'a surpris et un peu émoustillé, je dois l'avouer. Une autre fois, il m'a donné des petites tapes sur les joues très amicales (pas violentes, j'entends...) et a essayé de chahuter gentiment. Bref, son comportement m'a troublé.

J'en ai parlé à un ami commun qui m'a dit que je me faisais sans doute des idées, que le SLaMer est un gars qui mettait du mascara au lycée. En gros, ça voulait dire que le SLaMer n'avait pas peur du qu'en dira-t-on, qu'il assume ce qu'il est et qu'ainsi, il ne se serait pas marié s'il avait ressenti des attirances pour les hommes. Son raisonnement se tient mais le nombre d'hommes mariés qui couchent avec des gars dans le dos de leur femme est, à mon avis, non négligeable. Je ne suis donc pas sûr que l'on puisse faire des généralités. Quoi qu'il en soit, ma fâcheuse expérience avec le type de l'informatique dont j'avais mal interprété le comportement m'a un peu guéri et m'incite à la prudence. Pour l'instant, je reste sur ma réserve en accueillant avec bienveillance ses petits gestes envers moi tout en essayant de ne pas en tirer de conclusions hâtives. J'aime mieux être un peu frustré que de me ridiculiser une fois de plus. Cela dit, le fait qu'il soit marié et que je connaisse (un peu, ce n'est pas une amie) sa femme ne me poserait aucun problème s'il me faisait une proposition. Ca fait peut-être de moi un enfoiré (un briseur de mariage??) mais j'estime n'avoir aucun engagement envers quiconque donc ce n'est pas mon rôle de refuser une proposition qui, au demeurant, ne me sera peut-être jamais faite. Wait and see.........
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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 20:24
Dans mon entourage amical, c'est un peu la saison des déménagements. Pourtant, en général, les gens choisssent plutôt les beaux jours pour changer de logis mais faut dire queà Paris, le marché est tellement tendu que lorsqu'on trouve un appartement qui n'est ni insalubre, ni dans un coin pourri, ni hors de prix, ni minuscule, on ne fait pas la fine bouche et on le loue dès qu'il est disponible. Ceci explique sans doute cela.

Bref, pour le premier déménagement, on était plutôt nombreux et ma copine restait dans le même quartier. On n'a donc pas perdu de temps en aller-retour avec le camion et son copain et ses potes étaient tellement bien organisés que je n'ai pas beaucoup d'anecdotes à raconter, ce genre de galères que l'on rencontre dans n'importe quel déménagement. La seule connerie que j'ai faite (ben ouais, il en fallait quand même bien une, étant donnée mon habileté légendaire, hum....), c'est que j'ai desserti la plaque de cuisson au-dessus de la cuisinière en la déplaçant avec ma copine. Heureusement, son copain a réussi à remettre les choses en place donc y'a pas eu de conséquence...... Cela dit, les gens étaient tellement bien organisés que je ne me suis pas senti forcément très utile, d'autant que le frigo et le lave-linge ont été transportés par d'autres plus costauds que moi. En tout cas, l'ambiance était bonne.

C'est toujours sympa d'ailleurs, les déménagements. D'abord, parce que c'est l'occasion de savoir qui sont ses vrais amis, ceux qui sont prêts à venir vous aider et à risquer un tour de rein pour vous! Ensuite, parce qu'en général, l'ambiance est bon enfant et qu'il y a toujours des galères qui sur le coup, paraissent terribles mais dont ris avec le recul. Enfin, parce que c'est toujours un peu une nouvelle étape dans une vie, soit qu'on s'installe pour la première fois, soit qu'on change de quartier ou de région, soit parce que l'on prend un appartement plus grand ou une maison quand la famille s'agrandit. Bref, ça ouvre toujours une nouvelle période.

Le second déménagement, c'était celui de ma p'tite bambina le we dernier. Elle et son copain (très sympa aussi, d'ailleurs) s'installaient ensemble à Paris. Elle m'avait demandé de venir l'aider car il n'y avait sinon qu'elle, son copain et une de ses amies pour participer, ce qui était forcément juste. J'étais très content de pouvoir lui rendre service et pour le coup, j'me suis senti utile, vu qu'on n'était que deux gars. Des galères, on a eu, entre le lave-linge qui coule et ne rentrait pas dans l'ascenseur de l'ancien immeuble. A l'arrivée, il rentrait dans l'ascenseur (c'que c'est lourd, ces putains de lave-linge!!) mais pas dans l'emplacement ad hoc dans la cuisine. Il a fallu démonter les placards muraux pour caser le frigo dans la cuisine et ce foutu frigo ne rentrait pas dans l'ascenseur. En plus, les habitants de l'immeuble (un immeuble bourgeois dans le 15ème habité par des bourges, dans le mauvais sens du terme...) n'ont pas été particulièrement compréhensifs, alors qu'on n'emménage qu'une fois. Un peu de tolérance, bordel! Bon, la journée s'est quand même bien terminée et on a eu beau temps. En plus, y'avait des jeunes qui emménageaient dans le même immeuble et le même jour et nous ont donné un p'tit coup de main quand on galérait trop. On a terminé par un bon gueuleton au restaurant.

J'espère être le prochain sur la liste, même si je sens bien que tout en voulant déménager, j'aime le quartier dans lequel j'habite et qui compose un univers familer qui me sécurise. Comme si, décidément, je souhaitais que le changement intervienne dans ma vie sans avoir le courage de me prendre en main. L'avantage, c'est que les gens que j'ai aidés auront intérêt à trouver une bonne excuse pour ne pas venir me donner un coup de main à leur tour!
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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 22:03
Initialement, c'est une crêpe party que je voulais faire mais le cours des événements a été tel que je préfère rebaptiser ma soirée de mercredi fiasco party.
Bon, déjà, je m'y étais pris un peu tard pour lancer les invitations, je n'avais pas eu de réponse de certains invités et j'ai envoyé à l'un de mes copains une relance un peu musclée par mail alors qu'il n'avait pas répondu simplement parce qu'il avait pris un jour de congé et n'avait donc pas pu me répondre, le message initial ayant été envoyé sur sa boîte professionnelle.

Bref, il ne me restait que deux invités disponibles sur les 5 et j'ai hésité à maintenir mais finalement, j'ai maintenu la soirée. En fait, ces deux invités étaient un couple. Bon, déjà, il y avait des grumeaux dans la pâte à crêpes, que j'ai du passer pour qu'elle soit mangeable.
Ensuite, rapidement, je me suis rendu compte que la soirée ne serait pas terrible même si je n'avais pas prévu tout ce qu'il allait se produire. En général, j'évite de me retrouver seul avec un couple, sauf me sparnets ou éventuellement ma soeur et son copain, encore que je le regrette parfois.
Je crains toujours de tenir la chandelle, de me sentir nase, seul à regarder ces tourtereaux qui dégoulinent de bonheur mais avec ce couple d'amis, en général, ça va.

Bon, déjà, j'ai fait les crêpes au coup par coup, donc forcément, pendant que j'étais aux fourneaux, je n'étais pas à table. En plus, le gars a fait un peu comme chez lui en mettant de la musique avec Internet sans vraiment m'avoir demandé mon avis. Quand il mettait trop fort, je lui demandais de baisser mais il ne s'exécutait que mollement. C'est un détail mais je n'aime pas quand les gens prennent le contrôle de quelque chose chez moi sans m'avoir demandé mon avis. J'me sens dépossédé, un peu comme si je n'étais plus chez moi et je n'aime pas du tout avoir cette impression. En plus, on était en semaine donc fallait y aller mollo sur le boucan. En plus, ce soir-là, on n'avait pas forcément des tonnes de choses à se dire, tous les trois. Bref, je ne passais pas une super soirée.

Ensuite, ma soeur m'a appelé, elle ne trouvait plus sa voiture dans la rue et était au bord des larmes. Après une courte hésitation, j'ai décidé de l'aider et mes amis ont donc du s'en aller (bien que ma soeur m'ait dit "ah ben ils n'auraient pas du partir, si on avait du aller à la fourrière, ça aurait été rapide"). J'me voyais bien leur dire "Bon ben je m'en vais mais bon, restez là, je reviens dans une heure". Franchement, ça la foutait mal. Le plus beau, c'est que forcément, à 21h30, la fourrière était fermée et que je ne suis donc allé chercher sa bagnole que le lendemain. Moralité, ils sont partis pour rien mais comme la soirée n'était pas géniale, même si je n'irais pas jusqu'à dire que je suis reconnaissant envers ma soeur, ça m'a moins emmerdé que si j'avais passé une super soirée.
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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 22:54
la_voix_dun_ange.jpgIl y a quelques temps, je me suis mis à penser, à penser à ce qui relie les gens les uns aux autres. Nous avons tous (ou presque) une famille, des amis, un copain, une copine, un mari, une femme, des collègues et tout un tas d'autres gens qui gravitent autour de nous et composent ce que l'on appelle communément notre entourage.

Pour la famille, le proverbe dit qu'on ne la choisit pas, à la différence de ses amis. La question de savoir ce qui nous relie à eux trouve donc rapidement une réponse, ce sont les liens du sang ou du mariage. La difficulté (ou la tristesse, comme on veut) apparaît lorsque l'on s'aperçoit que rien d'autre ne nous relie à eux que ces fameux liens. On les aime (ou on les supporte) parce qu'ils sont de notre famille. C'est parfois mon sentiment lorsque je pense à mon père et j'ai coutume de dire qu'il aura beau agir sans arrêt comme un sale égoïste caractériel, il sera toujours mon père. Je me ferai donc un devoir de l'aider lorsqu'il en aura besoin, parce que c'est mon père et que somme toute, il m'a donné une assez bonne éducation.

Avec ma soeur, je crois avoir réussi à tisser au fil des années, des liens qui ne sont pas le seul résultat de notre lien de parenté. Certes, nous sommes unis par le fait d'avoir été élevés dans le même environnement, par les mêmes personnes et que nous avons subi les mêmes difficultés, même si nos personnalités sont assez différentes. Cependant, j'aime passer du temps avec elle parce qu'elle est la personne qu'elle est, je n'en fais pas du tout un devoir ou une obligation familiale. Je ne l'aime pas parce que c'est ma soeur, je l'aime et il se trouve que c'est ma soeurette.

Pour mes amis, je peux également dire ce qui m'unit à eux. La plupart ont un âge assez proche du mien et on partage notamment un goût pour l'humour, la sincérité, la simplicité et la générosité. Avec ma p'tite Bambina, c'est aussi le naturel que l'on a tous les deux lorsqu'il s'agit d'aborder des sujets personnels qui nous rend si proches, notre goût de la déconne et l'intérêt que l'on a pour les mêmes films, les mêmes humoristes, les soirées arrosées, etc...... Ce qui me lie en tout cas à tous mes amis, c'est qu'avec eux, je me sens bien, j'ai plaisir à être en leur compagnie et je peux être moi-même avec eux sans me poser de questions. C'est aussi à ça que l'on reconnaît ses amis, ça et le fait que l'on ait assez confiance en eux pour leur faire des confidences et sentir que l'on peut compter sur eux en cas de coup dur.

Je m'égare car ce qui m'a conduit à me faire ces réflexions, c'est le fait que j'aie l'impression, depuis plusieurs mois, de m'éloigner d'un homme qui a pourtant été l'un de mes meilleurs amis, m'a apporté beaucoup sur le plan psychologique et est très certainement à l'origine du changement de ma personnalité intervenu au cours de ces dix dernières années. Nous avons d'abord été liés par ma soeur avant de développer une amitié indépendante. Pendant des années, on pouvait passer un temps fou au téléphone sans jamais être à cours de conversation. Il a connu des problèmes de taff et puis, bien que les deux événements ne me semblent pas liés entre eux, une distance s'est progressivement creusée entre nous. Moins de coups de fil, moins de choses à se dire, moins de soirées passées ensemble alors que l'on habite à 15 minutes à pied l'un de l'autre depuis deux ans et demi. Elles sont même devenues rarissimes, se réduisant à 3 ou 4 par an, au point que j'avais l'impression de devenir celui qui mendiait le droit de profiter de sa présence une soirée de temps en temps. Ca s'est vite arrêté et je l'appelle moi-même très peu souvent désormais, de moins en moins. Depuis quelques mois, il s'est dégotté un nouveau job, il est débordé bien qu'étant célibataire et sans enfant. En tout cas, il semble que le lien qui nous unissait se soit distendu, si tant est qu'il existe encore. Il ne se pose sans doute pas autant de questions que moi, d'ailleurs.

En bref, je ne peux pas y faire grand chose, sauf attendre qu'il se rende compte qu'il a besoin de moi ou qu'il peut vivre sans moi et disparaisse de ma vie. L'avenir me dira laquelle de ces deux alternatives deviendra réalité. Il faut se rendre à l'évidence, les amitiés éternelles sont rares, les gens traversent nos existences, ils correspondent à une époque qui parfois prend fin, puis ils sortent de nos vies, progressivement ou avec pertes et fracas, d'autres personnes arrivent et les bons moments laissent place à de bons souvenirs, avant que ces derniers ne disparaissent à leur tour.
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