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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 23:36

Je vais m'efforcer d'être assez concis sur ce sujet. En effet, j'ai eu quelques retours d'amis proches qui sont aussi des lecteurs de ce blog et qui m'ont dit que le lecteur de blogs était plutôt un consommateur pressé (je ne vais pas la jouer profil type, genre le lecteur de blog est jeune, plutôt urbain, plutôt CSP+, plutôt amateur de nouvelles technologies, etc, etc, etc...), donc que le format habituel de mes articles ne correspondait pas forcément au format blog. Ils ont ajouté que parfois, le coeur de l'article leur semblait inutilement long et ampoulé. Je vais donc essayer de remédier au problème, le tout, en rendant l'introduction déjà trop longue, ;-)!

La difficulté de concilier l'amitié et le rapport professionnel hiérarchique m'est apparue avec une grande acuité au cours de la semaine dernière, alors que j'ai eu un petit accrochage avce mon chef adjoint (homme que j'apprécie par ailleurs beaucoup et avec lequel c'est presque un plaisir de travailler tant notre entente est réelle). En effet, à force d'avoir des rapports décontractés avec son chef, on peut finir par oublier que lorsqu'on est au boulot, il faut avoir avec son boss des rapports professionnels et faire preuve d'une certaine retenue.

Tout est parti d'un dossier que j'avais traité intégralement alors que le traitement d'une partie de ce dossier incombait à un autre agent du bureau. Résultat, cette bonne volonté (certes assez exceptionnelle venant de moi) s'est retournée contre moi puisqu'en définitive, il m'était demandé d'approfondir le traitement du volet de ce dossier qui ne m'incombait pas initialement. J'ai trouvé ça injuste que ma bonne volonté me porte finalement préjudice, d'autant que j'étais bien incapable d'aller plus loin dans une matière que je maîtrise pas et que je ne souhaite pas ainsi ouvrir la boîte de Pandore et créé un précédent qui deviendra un usage.

Ayant manifesté mon refus d'aller plus loin dans le traitement du dossier, certes avec un message à l'esprit très tête de con (art que je maîtrise assez bien) qui disait en substance que je ne traiterai pas l'ensemble du dossier et que mon chef adjoint n'avait qu'à se débrouiller avec la personne compétente. En gros, j'ai écrit qu'ils n'avaient qu'à se démerder entre eux et que je ne voulais plus en entendre parler. Résultat, après un message au ton plus léger ("Tu peux te brosser Martine!"), mon boss adjoint m'a répondu que je ferais mieux de ne pas répondre à nouveau, surtout si c'était pour faire une réponse du même niveau que la précédente. En cas de refus de me soumettre, il a menacé de montrer ces messages au chef et de lui demander de trancher notre litige.

Le soir même, j'étais vachement déçu (il a quand même dormi avec moi une fois!) de son attitude car je me suis dit que soit il n'avait pas compris ma plaisanterie et que donc, il ne me connaissait pas aussi bien que je le pensais, soit que c'était moi qui m'étais trompé sur son compte. Dans les deux cas, il y avait eu une méprise et je trouvais ça dommage. J'ai tendance à rapidement donner ma confiance aux gens et je suis chagriné lorsque j'ai le sentiment de m'être trompé. Je prends surtout les choses torp à coeur, comme me l'a confirmé ma chère Fouzia (elle est toujours à mon écoute et de surcroît, de bon conseil, je profite à nouveau de l'occasion pour lui témoigner toute l'amitié que j'ai pour elle).

Bref, le lendemain, il est venu me dire bonjour et j'ai essayé d'aborder le sujet sans prétendre d'entrée de jeu qu'il était fautif à 100 %. Au contraire, j'ai commencé en disant que j'avais eu un peu une attitude de tête de con mais qu'en définitive, je finissais toujours pas exécuter ses directives, non sans avoir au préalable traîner les pieds. et que je ne comprenais pas sa réaction. J'ai ajouté que j'avais été déçu, voire un peu chagriné. Il a reconnu à demi-mot que son message avait été trop dur, tout en précisant qu'il ne s'excusait pas. Bref, on en est arrivé à la conclusion qu'aucun de nous deux n'en voulait à l'autre et que le principal était que l'on s'appréciait et que l'on avait plaisir à bosser ensemble.

La morale de l'histoire c'est que malgré l'affection que j'ai pour mon chef adjoint, je ne dois pas oublier que lorsqu'on est au boulot, il est mon supérieur hiérarchique et qu'à ce titre, il a l'obligation de m'encadrer et de me donner des directives. De mon côté, je me dois aussi de lui témoigner un certain respect et d'obéir à ses ordres (même si je pense que mon impertinence lui plaît, quand elle ne le fatigue pas).  A l'extérieur du travail, les choses peuvent être différentes et je pense que lorsque l'on ne travaillera plus ensemble, ce qui arrivera sans doute à moyen terme, nos relations n'en seront que plus saines.

Je crois que j'ai échoué dans mon objectif de concision. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Je suis en vacances cette semaine, je vais donc essayer d'oublier un peu le boulot, non sans penser à mes chers collègues et amis.

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