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7 septembre 2006 4 07 /09 /septembre /2006 18:53

Chais pas trop pourquoi, allez savoir... mais j'ai eu envie de rédiger un abécédaire du blogueur après quelques semaines de rédaction d'articles assidue. Je ne sais d'ailleurs même pas si ce que je vais m'efforcer de faire s'appelle réellement un abécédaire, m'enfin c'est pas grave.

A comme Attention à qui tu donnes l'adresse de ton blog.

B comme Bigrement difficile de se tenir à une rédaction quotidienne ou comme Blog, Ben ouais, Banane!

C comme ça et puis c'est tout et vous z'avez rien à dire (ou C comme Communauté des blogueurs ou C comme Créativité)!

D comme Dépendance, on devient accorc à la rédaction du blog et à la lecture de ceux des autres ou D comme Diversité parce qu'il y a des blogs de toute sorte, aucun ne ressemblant à un autre et étant plus ou moins à l'image de chaucn d'entre nous.

E comme Exutoire car un blog peut en faire office ou comme Ennuyeux, adjectif qui peut qualifier certains articles (sur mon blog comme sur d'autres, ;-)!

F comme Feignants s'abstenir, parce que c'est pas Facile de se tenir à une rédaction quotidienne (je sais, je radote, mais bon...).

G comme Gratifiant de savoir que des personnes vous lisent et apprécient vaguement ce que vous écrivez.

H comme Hospitalité parce que tout le monde est le bienvenu dans la blogosphère.

I comme Intéressant ou Inintéressant ou Inventif, ça dépend de la sensibilité de chacun.

J comme Jardin secret (tout le paradoxe du blogueur qui veut parfois faire de son blog un journal intime sans pour autant s'empêcher d'en divulguer l'adresse à quelques uns).

K comme Kriptonite parce Superman a sans doute aussi son blog (ben ouais, on peut être un super-héros vachement fort, vachement beau, et tout et tout et tout et avoir néanmoins besoin de coucher ses états d'âmes sur papier virtuel).

L comme Liberté parce que c'est ce qui prédomine dans la rédaction d'un blog.

M comme Merde, j'ai eu beau chercher, çuilà, j'ai vraiment rien trouvé!

N comme Naturel parce que sur un blog, je pense que l'on ne joue jamais la comédie.

O comme OVNI parce que certains blogs sont au moins aussi étranges qu'une soucoupe volante.

P comme Personnel ou Paradoxal (puisque le concept du blog journal intime que tout un chacun peut consulter s'il en connaît l'adresse).

Q comme  Questions parce que certains blogs en soulèvent pas mal (certains que je ne citerai pas mais qui se reconnaîtront poussant même l'audace jusqu'à faire des devinettes sur leur blog en proposant au gagnant (à la gagnante) une photo d'eux nus)!

R comme ResteAssisT'esPayé (parce que chacun sait que beaucoup de blogueurs écrivent des articles pendant leurs heures de travail, ;-) ou comme Rencontres (puisque certains blogueurs se rencontrent entre eux)!

S comme Sexe, parce que dans la blogosphère comme dans la vraie vie, ça parle de cul, grave!

T comme Terriblement intéressant de connaître le sentiment des gens sur ce que vous écrivez et de partager certaines choses avec ceux dont vous lisez le blog.

U comme Univers impitoyable, nan, c'est pas Dallas, c'est celui de la blogosphère, si vous êtes nuls, z'avez plus de lecteurs (encore que parfois, on se demande, mais bon....).

V comme Vue, parce qu'il faut en avoir une sacrément bonne pour s'esquinter les yeux à lire et à rédiger un blog toute la journée devant un ordinateur.

W comme Wagons, parce que chaque blog est un petit wagon dans la rame qu'est la blogosphère, qu'il est tiré par elle et avance grâce à elle et aux autres wagons (OK, j'ai pas trouvé d'autre mot commençant par W, ça s'est vu? Rien à branler, lol!)

X comme Xérès parce que c'est le seul mot commençant par un X que j'ai pu trouver en quelques minutes.

Y comme Yé sais plou quoi écrire!

Z comme Zoo, parce qu'il y a de drôles de Zèbres dans la blogosphère ou Z comme Zut, mon chef vient d'entrer dans mon bureau alors que je tape sur mon blog ou Z comme Zorro parce qu'écrire un blog, c'est s'assurer un certain anonymat dans l'expression de ses idées et l'étalage de sa vie privée donc que c'est comme si on était masqué, même si on n'est pas un vengeur. 

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 14:26

...10 de retrouvés, mon cul, ouais, c'est même pas vrai!!!! Ca rime presque, même si c'est un peu vulgaire et basique, comme introduction.

Je vais encore une fois ennuyer mon lectorat avec mon histoire de principe sur le conflit avec mon ami. Je voulais rebondir sur cette expression populaire de notre bonne vieille langue française. Comme toute expression toute faite, elle est forcément un peu simpliste, schématique, voire carrément stupide. En effet, je me suis toujours demandé ce qui pouvait permettre de croire que lorsque l'on perd un ami ou son copain ou sa copine, ça allait se bousculer au portillon pour prendre la relève derrière. Certes, je comprends que l'on utilise cette sorte de méthode Coué. Plutôt que de se lamenter sur son triste sort, autant rebondir, aller de l'avant et tourner la page pour faire d'autres rencontres, qu'elles soient amicales ou amoureuses.

Ainsi, dans mon conflit avec mon ami, je ne me dis pas que c'est un de perdu, 10 de retrouvés. D'abord, même si personne n'est irremplaçable, je ne crois pas à l'interchangeabilité des individus en amitié. Il m'apportait des choses que personne d'autre ne m'apportait, et justement, c'est la complémentarité qui rend les gens intéressants. Si tous vos amis vous apportent la même chose sur le plan humain ou affectif, il y aura forcément d'autres besoins qui ne seront pas satisfaits, un manque de diversité se fera jour.

Je m'interroge aussi sur le fameux "dommage pour toi" que cet ami m'a adressé quand je lui ai dit que je ne pouvais pas m'excuser. Dans quelle mesure a-t-il raison? Certes, je ne vais pas aller mendier la reprise de notre amitié auprès de lui, car après tout, j'ai quand même ma dignité, mais je me demande quand même dans quelle mesure la fin de notre amitié sera plus douloureuse pour moi que pour lui. En effet, au risque de passer pour le désespéré que je ne suis pas tout à fait, c'est grâce à lui que j'ai passé un excellent réveillon du jour de l'an (je pense que je me serais moins amusé ailleurs qu'avec ses amis rennais, qui m'ont d'ailleurs accueilli chaleureusement) et de bonnes vacances (je ne sais pas non plus ce que j'aurais fait pour les vacances sinon). Je sais aussi qu'il a pas mal d'amis et une nana, donc j'ai l'impression que même s'il m'appréciait, le fait de ne plus me voir sera moins fortement ressenti par lui que par moi. Après, j'ai aussi d'autres amis avec lesquels les choses se passent très bien et je sais que je ne dois pas adopter l'attitude du pauvre type qui va présenter ses excuses parce qu'il n'a pas beaucoup d'amis et qu'il ne veut pas perdre le peu qu'il a.

Cette affaire m'a en tout cas rappelé deux ruptures amicales franches que j'ai connues, l'une en 1999 et l'autre en 2004, j'ai subi la première et ai souhaité la seconde. La première ne m'a guère affecté car je n'appréciais pas la demoiselle en question plus que cela. Pour une broutille, elle avait décidé que l'on n'avait vraiment rien en commun, elle me l'a dit clairement, j'en ai pris acte et ne l'ai plus jamais revue. La seconde rupture amicale a eu lieu avec une amie de DEA qui un jour, m'a ressorti une histoire vieille de 8 mois en employant un ton extrêment hautain et moralisateur que je ne lui ai jamais pardonné. Plus exactement, son comportement m'a donné d'elle une certaine image qui m'a fait comprendre quelle personne c'était et que nous n'étions pas faits pour être amis. Ruminer un évènement pendant des mois et le ressortir bien plus tard, quand les faits sontr devenus moins clairs et que la personne mise en cause ne peut plus se défendre, c'est vraiment mesquin. De plus, ça révèle un manque de confiance puisque sur le coup, la personne s'est retenue de manifester son mécontentement pour mieux le remettre sur le tapis a posteriori. Après quelques explications par mail, je me suis dit que je ne souhaitais plus la revoir.

Ce qui m'ennuie le plus, c'est qu'avec mon ami des vacances d'Espagne, nous n'en sommes pas arrivés là et que son comportement n'a pas remis en cause le bien que je pensais de lui. Même s'il m'est apparu comme quelqu'un de dur, parfois incapable d'admettre une divergence d'opinion, les qualités que je lui connaissais et appréciais chez lui sont intactes. Il faut croire que la réciproque n'est pas vraie. J'espère en tout cas qu'il reviendra. S'il le faisait, je serais prêt à passer l'éponge et à recommencer notre amitié comme si rien ne s'était jamais passé. Je ne suis cependant pas certain que je garde mon coeur ouvert à son retour indéfiniment. Avec le temps qui passe, je vais peut-être m'apercevoir que j'avais moins besoin de lui que je ne le pensais et qu'après tout, s'il ne souhaite plus me revoir, il est au moins aussi perdant que je peux l'être.

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3 septembre 2006 7 03 /09 /septembre /2006 22:26

Je voudrais ici vous faire part de mon coup de coeur pour la série télé qui occupe mes soirées dominicales: Cold case.

Tout d'abord, le principe de la série est assez original puisqu'il consiste à réouvrir des enquêtes criminelles closes depuis des lustres suite à la découverte d'un élément nouveau faisant un lien entre ce crime commis dans le passé et le présent (exemple: découverte du corps). Ensuite, la musique est toujours parfaitement choisie et permet dès le début de l'épisode au spectateur d'avoir une idée de l'époque à laquelle se situe l'action. Ca paraît anodin mais cette série m'a fait prendre conscience de l'importance de la musique dans un film ou une série télé. Une musique bien choisie sublime le jeu des acteurs et participe grandement de l'émotion que le spectateur peut ressentir.

Je dois ajouter que j'apprécie également beaucoup les deux acteurs principaux, Kathryn Morris et Danny Pino. Ils sont jeunes et beaux et entretiennent une relation assez particulière, vaguement comparable à celle qui unissait Mulder et Scully dans X-Files, un mélange d'affection, d'attirance refoulée et de retenue assez intéressant.

Le fait que les enquêtes portent dans la série sur des crimes très anciens permet de croire au fait que les crimes ne restent jamais impunis, comme si la justice finissait toujours par triompher, même avec 30 ans de retard. Même si chaque épisode porte sur des faits fictifs, il est assez jouissif d'imaginer ce qu'un meurtrier peut ressentir en se faisant interpeller plusieurs décennies après avoir commis son forfait, alors qu'il se croyait depuis belle lurette à l'abri des poursuites.

Enfin, Cold case est une série qui a su trouver un dosage subtil dans l'importance qu'elle accorde à la vie privée de ses personnages principaux. Celle-ci ne prend jamais une place excessive dans la série mais permet néanmoins de prendre conscience des failles et des faiblesses de Lily Rush. L'on perçoit par moment qu'elle se sent très seule et est bien plus fragile que l'apparente dureté dont elle fait montre dans le cadre de ses enquêtes ne pourrait le laisser penser. Dans le dernier épisode de la saison 2, on apprend même qu'elle a été victime d'une agression à l'âge de 10 ans qui lui fait se découvrir des points communs avec un serial killer qu'elle tue à la fin de l'épisode.

En résumé, vivement la saison 3!

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2 septembre 2006 6 02 /09 /septembre /2006 20:14

Tout le monde connaît Nicolas Sarkozy. Si son action et sa méthode (quelle est-elle d'ailleurs exactement?) divise, personne ne peut nier que sa politique de communication visant à faire quasiment en permanence partie de l'actualité a été jusqu'à présent efficace.

Pour ses partisans, la méthode Sarkozy tient dans des idées nouvelles, un certain courage politique visant à proposer des solutions énergiques à certains problèmes, un discours franc et direct et la capacité à être présent sur tous les fronts. Pour ses détracteurs, au contraire, la méthode Sarkozy n'existe pas et ne consiste qu'en une certaine manipulation de l'opinion publique au travers d'une politique de communication agressive, séduisante et en des propositions démagogiques frisant le fascisme.

Quant à moi, je ne sais plus trop que penser. Je le trouve effectivement plutôt courageux et certains des axes de sa politique actuelle me paraissent efficaces. Après, je ne peux pas nier que la baisse de l'insécurité tient plus de la pétition de principe et de la manipulation des statistiques que d'une réelle diminution de la délinquance. Je reconnais aussi que le leïtmotiv de ses discours, selon lequel lui dirait la vérité aux français, connaîtrait leurs vrais problèmes, appliquerait des solutions qui sont souhaitées me laisse un peu sceptique et m'inspire la méfiance plus que l'enthousiasme. Si tout cela était si évident, point ne serait besoin de l'exprimer aussi clairement.

Toutes les célébrités qui apportent leurs soutien à Nicolas Sarkozy m'inspire aussi la méfiance, voire même l'indignation. J'ai de toute façon toujours été réticent face à ces artistes qui se mêlent de politique, comme si leur opinion avait plus de valeur que celle de l'homme de la rue. Ce n'est pas parce que le public apprécie ce qu'ils produisent sur le plan artistique que celui-ci souhaite pour autant connaître leurs opinions politiques. De plus, cette tendance au développement de la politique spectacle me semble être le signe de la perte de sens de la politique. C'est vraiment le signe que désormais, la communication prend le pas sur le contenu des idées et des programmes et que plus que l'amélioration de la vie quotidienne des français et du rayonnement de la France à l'étranger, ce qui compte, c'est d'accéder au pouvoir, de se l'approprier à son profit.

Enfin, je réfléchis aussi à la notion de vote communautaire. Même si je ne me reconnais en rien dans tout ce qui fait plus ou moins la culture gay (je ne fréquente pas de lieux gays, n'aime ni la techno, ni l'opéra, je ne suis pas une fashion victime ni un féru des dernières technologies, la décoration de mon appartement n'a aucune importance, bon d'accord, je schématise mais bon....), je ne peux nier que le fait d'être gay influencera sans doute mon vote en 2007. Auparavant, cela n'a pas été le cas. Par ailleurs, je ne suis pas spécialement partisan du mariage gay, tandis qu'à propos de l'adoption, je suis plus ouvert. Dois-je donc orienter mon vote vers celui/celle qui s'engagera le plus en faveur des droits des homos? J'ai encore le temps de me décider mais si je devais répondre par l'affirmative à cette question, j'écarterais alors Sarkozy de la liste des candidats susceptibles de recevoir mon adhésion.

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 10:46

Il est des rencontres que l'on fait le matin, sur le trajet qui nous mène au travail, et qui selon leur nature, vous mettent de bonne humeur pour toute la journée ou au contraire, vous rend grognon jusqu'au soir.

C'est très étonnant, mais depuis que je suis revenu de vacances, je rencontre très souvent dans les transports en commun des gens que je connais. Cela a été plusieurs fois mon parrain de blog, ce qui était plutôt une surprise agréable avant d'aller bosser. En revanche, ce matin, j'ai croisé une demoiselle dont je ne dirais pas que je la déteste, mais qui me fait me dire dans ma tête à chaque fois que je la croise sur le quai de Nation: "Ah là là, c'est pas vrai, elle va encore me pourrir mon trajet". D'ailleurs, au final, ça ne manque jamais, c'est ce qu'elle fait. Il m'est d'ailleurs arrivé de ne pas la calculer pour échapper à ses sempiternelles complaintes sur sa triste existence.

Ce matin, je l'ai croisée sur le quai de Nation, juste en face de moi, impossible d'échapper à mon tragique destin. Je la salue et là, elle se déclenche. Elle se plaint et elle se plaint, encore et encore, de tout, de rien, de son boulot qui l'accapare tellement, des vacances qu'elle n'a pas encore pris parce qu'elle n'a pas de thunes et qu'elle avait trop de taff, de la chaleur qu'il a fait pendant le mois de juillet, de cette fichue ligne 6 qui est coupée. Il n'y a pour ainsi dire pas le moindre élément positif dans son discours. Par-dessus le marché, elle n'arrête pas de parler, d'elle, d'elle et encore d'elle. Elle se moque éperdument de ce que vous avez à dire, alors que ses paroles ne sont vraiment pas d'un intérêt transcendant.

J'ai vaguement tenté de lui dire quelques mots sur mes vacances en Espagne, mais j'ai bien senti que ça ne la passionait pas plus que cela. Elle a fait quelques commentaires superficiels de pure politesse qui ne trompaient personne avant de reprendre le cours de son monologue. Pour une fille de 26 ans, c'est un peu désespérant, et c'est un plaintif congénital quasiment guéri qui vous le dit.

Avant que l'on ne se sépare (enfin.. Dieu merci, le trajet en métro ne dure pas trop longtemps mais pour le coup, j'ai maudi plus qu'à l'accoutumée ces fichus travaux sur la ligne 6 qui rallongent mon temps de trajet avec la correspondance en bus), elle m'a rappelé que nous n'habitions pas loin et que je pouvais l'appeler pour que l'on se voit. Je l'ai fait une fois il y a quelques mois et me suis juré de ne jamais plus recommencer cette erreur. Ce qui m'interpelle le plus, c'est qu'elle ne se rende pas compte à quel point elle n'est pas à l'écoute des autres et à quel point ses discours reflètent un égoïsme et un manque d'intérêt pour autrui un peu navrants. Je peux paraître dur mais vraiment, je peux vous garantir que je n'exagère pas.

Décidément, je préfère de loin me contenter de faire mon trajet seul, tranquillement, en jetant un petit coup d'oeil à chaque station pour voir si un beau jeune homme ne monte pas dans la rame. Cela arrive assez souvent, et même si ça n'aboutit à rien, de jolies visions sur le trajet du boulot sont nettement plus agréables et réjouissantes que le calvaire que j'ai vécu ce matin.

 

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 23:33

Ce soir, je recevais mes amis à dîner. Il y avait des amis que j'ai rencontrés par le travail et ma chère Fouzia, qui fait l'objet d'un article à elle toute seule sur ce blog tellement elle est formidable, que c'est ma meilleure amie (je crois au concept de meilleure amie, ma chère anonycat car dès que je ressens une joie ou une peine dans ma vie, c'est vers elle que je me tourne spontanément), qu'elle a des qualités qui réunies en une seule personne que c'en est incroyable. Vous excuserez la médiocre qualité de l'expression car il est tard et j'ai environ deux grammes dans chaque oeil.

Ce soir, j'ai passé une bonne soirée avec mes amis. Avec eux, je sais que je peux être moi-même, être sincère, être spontané, être naturel bref, ne pas jouer je ne sais quel rôle. Ils savent m'écouter quand j'ai besoin de parler, comment me faire plaisir quand j'ai un petit coup de mou (un ami, connaissant les petites frictions que je vivais à cause de la fameuse histoire des comptes des vacances, m'a ce soir apporté une bouteille de champagne, signe d'une grande générosité, d'une humanité et d'une volonté de me faire plaisir dans une période un peu difficile, un fin psychologue très humain, ce garçon), trouver les mots pour me réconforter et me permettre de continuer à affronter dignement le quotidien, me dire clairement quand j'avais déconné, bref, des gens sur lesquels je peux compter.

Je suis très content de ces moments passés tous ensemble, pendant lesquels chacun tombe plus ou moins le masque pour être soi-même et baisser un peu sa garde. Je crois qu'exprimer sincèrement ses sentiments n'est jamais un signe de faiblesse, mais au contraire, force mon respect lorsque je vois des gens le faire. Cela peut certes équivaloir à se mettre en danger mais d'un autre côté, cela montre que tout être humain a ses forces et ses faiblesses et que chacun d'entre nous est d'autant plus fort qu'il prend conscience et assume ses faiblesses.

J'étais également très content car j'ai pu présenter ma meilleure amie à mes amis et j'ai pu exprimer devant témoins tout le bien que je pense d'elle, sans flagornerie aucune et une fois ma meilleure amie partie, chacun s'est accordé à dire qu'elle leur avait fait une excellente impression. Je m'en réjouis même si je vois diffcilement comment il aurait pu en être autrement. Je sais, je suis partial, j'adore cette nana, c'est ainsi.

 Enfin, je dois dire que je conçois difficilement l'idée de recevoir mes amis sans leur faire à manger moi-même. Je sais que ce qui compte, c'est de recevoir les gens chez soi.C'est suffisant pour leur faire comprendre quel attachement nous avons envers eux. Cependant, en ce qui me concerne, je ne peux dissocier l'idée d'amis reçus pour dîner de préparation culinaire faite avec mes petits doigts. Au-delà del'hospitalité, je leur témoigne mon affection au travers du mal que je me donne pour leur cuisiner quelque chose de mangeable et je n'ai pas de plus grande satisfaction que de les voir manger mes plats avec plaisir. Quand en plus comme ce soir, un convive se ressert d'un plat et qu'il ne me reste quasiment rien de ce que j'avais préparé une fois qu'ils sont partis, je suis au nirvana.

Comme quoi, le bonheur tient parfois à peu de choses. Définitivement, je le dis, je le pense et je l'écris, la vraie richesse se trouve réellement dans tous ces moments que l'on passe avec les gens qu'on aime et que l'on n'échangerait pas contre tout l'or du monde. Ce soir, je vais bien dormir, l'esprit apaisé et le coeur rempli de cette affection que mes amis m'ont témoignée ce soir et que je leur rends bien.

 

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30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 23:21

Il est 23h20, je viens de raccrocher mon téléphone suite à une conversation avec le fameux ami dont je parle dans mon article sur la question de principe. Il semble que cette conversation se soit conclue par le constat d'un désaccord difficile à surmonter.

J'ai appris plusieurs choses. Tout d'abord, que mon message initial était une remise en cause du mode de calcul initial de l'indemnité du propriétaire de la voiture alors que ce n'était pas le cas. Il s'agissait d'un message de reproches? Faux une fois encore, la seule chose que je n'avais pas appréciée était que l'on m'impose ce cadeau de 20 euros. Cet (ex-)ami m'a d'ailleurs affirmé qu'il ne m'avait pas demandé mon avis pour ce cadeau, ce qui n'a eu guère l'air de le gêner outre mesure.  Les choses auraient été d'après lui exactement les mêmes si j'avais fait mes remarques par téléphone, je n'ai donc aucun regret à avoir. J'ai soi-disant fait chier mon monde pour pas grand-chose, il m'a demandé mon approbation de ses comptes pour finalement me dire a posteriori que je n'aurais pas du donner mon avis.

Le message très violent que j'ai reçu vendredi soir n'a pas été écrit sous le coup de la colère puisqu'il m'a confessé penser tout ce qu'il a écrit, même pendant les jours qui ont suivi l'envoi du message. Il m'adresse des critiques concernant ma personnalité alors qu'à aucun moment, je n'en ai formulées contre lui. Ce message a été écrit tout simplement parce que si on en était restés là, je m'en serais tiré un peu trop facilement par rapport à mon attitude inadmissible. Cet (ex-)ami m'a donc dit qu'il attendait que je regrette l'envoi du message initial, ce que je ne peux décemment pas faire. Ce serait pour le coup faire preuve d'hypocrisie que de manifester le moindre regret. Je regrette la manière dont il a pris le message et les conséquences qui en ont découlé, si celles-ci doivent effectivement consister dans la fin d'une amitié de deux ans avec quelqu'un pour qui j'avais de l'estime, mais pas l'envoi du message. Je suis responsable à 100 % de ce conflit, lui n'ne a été que la victime.

Je crois être capable de reconnaître mes torts mais en l'occurrence, à part celui d'avoir été honnête, je n'ai pas l'impression d'en avoir. Selon lui, je n'aurais pas du continuer de m'opposer et laisser pisser (pourquoi moi et pas lui, après tout?) quand j'ai vu qu'il s'enflammait. Le problème c'est qu'il est parti dans des calculs que je ne lui avais pas demandés de faire et que mon opposition n'a ensuite pas eu d'autre but que d'éviter une inflation intolérable du poste indemnisation du propriétaire de la voiture.

J'ai apprécié lorsqu'il m'a dit qu'il avait fait lire mon message à pas mal de monde et que chacun s'était accordé pour le trouver agressif. Je lui ai dit ne pas vouloir rentrer dans ce débat car en ce qui me concerne, toutes les personnes que j'ai consultées m'ont soutenu, m'ont affirmé que j'avais bien fait d'être franc tout en essayant d'être diplomate et que les revenus de l'autre participant n'avaient rien à faire dans la répartition des contributions de chacun.

Bref, la conversation s'est terminée par un "c'est vraiment dommage POUR TOI, je ne viendrai pas demain soir, c'est une mauvaise idée de se cotôyer à chaud, à la prochaine, s'il y en a une". Je lui ai répondu que c'était à lui de voir et j'ai raccroché. Bref, je ne suis pas très optimiste sur la suite de notre amitié, je regrette que les conséquences de mon message aient été si graves. Dois-je pour autant regretter ma franchise? Je ne le pense pas. Il faut croire alors que notre amitié n'était pas si solide que je le pensais.

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30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 14:11

Après avoir hier brossé rapidement le portrait au vitriol d'un chef adjoint bossant au même étage que moi, je m'"attaque" aujourd'hui au bonhomme qui hante la documentation, cet endroit bizarre dans lequel personne ne vient presque jamais, hormis les deux énergumènes qui y bossent (l'une est à moitié folle et à moitié femme-enfant, quand elle ne pète pas un plomb pour rien, tandis que l'autre est une sorte d'autiste qui parle et communique, au sujet duquel il se murmure qu'il se ferait passer pour plus bête qu'il ne l'est pour éviter de bosser). Ben ouais, comme tout le monde le prend pour un incapable, on ne lui demande plus rien, et ni vu ni connu, j't'embrouille, ;-)! C'est sur son cas que je vais m'attarder.

Physiquement, il est de taille moyenne, il sent souvent la transpiration, est assez mal habillé et se fond dans le paysage. Il doit avoir plus ou moins la cinquantaine.

Bon, d'accord, la comparaison avec Forrest Gump est inappropriée, car ce documentaliste ne court pas et il ne montera sans doute jamais une boîte aussi florissante que celle de Forrest. En plus, Forrest est un vrai naïf gentil tandis que ce M. T est suspecté d'être un vrai machiavel feignant allergique au travail.

Bon, la comparaison avec Rain man n'est pas pertinente non plus puisque ce documentaliste n'est sans doute pas supérieurement intelligent (je ne le suis pas non plus, cela dit) et ne s'habille pas chez K-Sport, encore que, sachant que le film date de 15 ans maintenant, des vêtements achetés à cette époque chez K-Sport ne seraient guère plus démodés que ce que porte notre cher M. T aujourd'hui. Bien singulier personnage que cet individu en tout cas, qui parfois, est sujet à des micro-crises de panique quand on lui demande de faire une recherche et qui manifeste le fait qu'il soit mal à l'aise de curieuse manière. Encore un peu de champagne, G? "Oh, nan, nan, enfin je, oh bon allez, encore une petite flûte" et crac! Une autre fois, alors qu'il entrait dans le bureau du chef dans lequel une réunion se tenait (dans le bureau, pas dans le chef!), il s'est livré à une curieuse danse, à base de "nan, nan, je voulais juste, enfin, bon, je, nan, nan, mais c'est pas grave, je repasserai, enfin voilà, hein, oui, voilà, enfin, bon je". Dans ces cas-là, il penche un peu sa tête, baisse les yeux vers le sol, annone une succession de mots sans cohérence aucune et finit par s'en aller sans que l'on sache vraiment ce qu'il voulait dire ou faire.

Cet homme est tellement étrange que quand je reste dans la documentation pour quelques obscures raisons, rien que le fait de le voir et de sentir sa présence me stresse. Je le sens qui tourne, qui vire, qui ne sait pas trop ce qu'il doit faire, il en devient presque inquiétant. Finalement, parfois, je me dis que la pauvre responsable de la documentation a des circonstances atténuantes car travailler en permanence avec un bonhomme pareil a de quoi rendre fou le plus sain d'entre nous.

Bon, j'ai essayé d'être drôle, chais pas si j'y suis arrivé. J'ai essayé de ne pas me moquer et de ne pas être méchant, mais je sais que je n'y suis pas arrivé. Cela dit, je crois que j'vais me lancer dans une série de portraits plus ou moins flatteurs, dont le prochain portera peut-être sur mon chef de bureau.

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29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 13:50

Pour une fois, j'vais essayer d'aborder un sujet très léger, qui j'espère, posera un sourire sur les lèvres des lecteurs et lectrices de cet article.

Je viens d'avoir l'idée d'écrire cet article, non pas en lisant mon horoscope (dédicace au passage à une demoiselle qui a réactivé son blog et qui tient à garder l'anonymat, n'insistez pas, je ne vous dirai pas qui c'est, lol!) mais en étant assis dans mon bureau devant mon ordinateur. Eh oui, que voulez-vous, la mauvaise réputation des fonctionnaires a la vie dure, mais reste ne partie justifiée, ;-)!

Il se trouve que mon bureau est situé au 3e étage de l'immeuble dans lequel je travaille, juste devant les toilettes des hommes (cela m'a valu le surnom de M. Pipi à une époque, ah, ah, ah!!!). Or, un jeune administrateur, issu d'une famille de conseillers d'Etat pétée de thunes paraît-il, vient tous les matins, vers 9h30 (réglé comme une horloge qu'il est, ce con-là!) pour lâcher un gros mollard dans les chiottes (avec force bruits appétissants à la clé, à base de chuis allé chercher tout au fond de la gorge). Ca n'a aucun intérêt, c'est un peu dégueulasse mais bon, c'est une petite anecdote dont je voulais faire profiter les autres. Le plus beau est que je lui ai déjà signifié mon dégoût plusieurs fois à sa sortie des chiottes, mais il n'en a cure et continue son petit rituel matinal jour après jour. Comme quoi, chez les administrateurs civils, il y a aussi des gros dégueulasses manquant un peu de savoir-vivre.

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27 août 2006 7 27 /08 /août /2006 01:18

Qu'est-ce qu'un principe lorsqu'il est employé dans l'expression "question de principe"? On pourrait dire qu'il est une opinion qui nous paraît tellement évidente qu'elle fait en quelque sorte partie de notre morale personnelle, de cet ensemble de valeurs qui guide notre comportement. Ce principe peut parfois se confondre avec de la fierté, lorsque l'on refuse de lâcher du lest, de faire des concessions, des compromis sur certains points pour une question de principe.

Je me suis récemment brouillé, enfin presque, avec un ami pour lequel j'ai beaucoup d'estime pour une question de principe. Cette question concernait la reddition des comptes suite à nos vacances en Espagne à 3. Il s'agissait de partager les frais des vacances en 3 parts égales et  de déterminer la somme due par chacun d'entre nous à l'un ou l'autre des deux autres. Un dédommagement était prévu au bénéfice du propriétaire de la voiture avce laquelle nous sommes partis, sous forme d'une somme équivalente à 50% des dépenses de carburant, mise au crédit du propriétaire de la voiture. Cela m'a semblé beaucoup dès le début mais j'en ai accepté le principe (décidément, ce mot est récurrent!). Au moment de la reddition des comptes, mon ami m'a fortement suggéré, sans trop me demander mon avis, de faire cadeau de 20 euros au troisième pour simplifier les comptes et parce qu'il gagne deux fois moins que nous. Après avoir tourné le problème dans tous les sens et avoir consulté ma soeur et ma meilleure amie (je profite d'ailleurs de l'occasion pour les remercier de leur écoute et de leur patience, surtout Fouzia, je t'embrasse!), j'ai décidé d'expliquer à mon ami que j'étais prêt à lâcher ces 20 euros mais que la méthode des 50 % me paraissait déjà généreuse, donc pour le principe, le coup des 20 euros me gênait, d'autant que je n'avais pas l'impression d'avoir réellement le choix et que les revenus du 3e homme ne rentraient pas en ligne de compte. J'avais pris moultes précautions réthoriques en lui écrivant que je ne voulais pas le froisser, que je ne cherchais pas à pinailler, que ça ne remettait absolument pas en cause toute l'estime que j'avais pour lui et que l'argent n'était pas LA question.

Pourtant, après plusieurs échanges dans lesquels mon ami justifiait les fameux 50 %, ce que je ne lui avais du reste pas demandé, et contenant des calculs relevant de plus en plus d'un apothicaire, j'ai fini par écrire que je voulais en finir et que j'acceptais sa proposition initiale, ce que je lui avais écrit depuis le début. La fin de l'histoire a consisté dans un message de mon ami dans lequel il me dit que je manque de reconnaissance, que mon attiude a été égoïste, que j'aurais mieux fait de ne rien dire et que mon discours traduisait une certaine hypocrisie (c'est pas grave, cette histoire d'argent, mais tu en as quand même écrit des tartines à ce sujet...).

J'avais pourtant hésité avant de jouer la franchise mais je ne regrette rien, même si l'issue de cette histoire est fâcheuse. Je me connais suffisamment pour savoir que je devais lui faire part de mon opinion sous peine de ruminer toute cette histoire, ce qui aurait ensuite pu empoisonner notre relation. Certes, pour une question de principe, était-il nécessaire de risquer de vexer un ami? La question peut se poser, d'autant que je n'avais vraiment que faire de ces malheureux 20 euros. Néanmoins, je me félicite d'avoir été fidèle à moi-même même si mes efforts pour ménager les susceptibilités n'ont pas été récompensés.

En conclusion, je pense qu'il ne faut pas se fâcher avec les gens pour une question de principe et qu'il faut savoir faire des compromis mais que pour autant, dissimuler ses opinions et ses sentiments à un ami n'est pas la solution. Il faut toujours être soi-même, sans quoi l'amitié repose sur des bases biaisées et perd son authenticité et sa beauté. Il faut juste parfois s'attendre à ce que cette spontanéité génère quelques frictions, mais après tout, les conflits font partie des relations humaines et l'on peut tout à fait s'entendre et apprécier quelqu'un avec qui l'on a certains désaccords. On est ami avec une personne telle qu'elle est, et non telle que l'on voudrait qu'elle soit.

 

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