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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 21:35

Petite tranche de vie: vendredi dernier, j'ai revu le fameux anglais dont j'ai parlé dans un article précédent. Nos retrouvailles, si tant est que ce terme soit adapté pour décrire la situation, ont été plutôt mitigées. Avant qu'il n'arrive chez moi, même si je l'avais déjà vu ne fois auparavant, j'étais un peu nerveux et en même temps, content en me disant que j'allais sans doute avoir ma dose de câlins.

Les choses ont commencé curieusement. Nous nous sommes d'abord longuement embrassés juste après s'être dits bonjour. Je comptais ensuite dîner mais les embrasades s'étant prolongées, nous nous ommes retrovés sur mon lit avant d'avoir mangé quoi que ce soit. Du coup, même si c'était agréable sur le moment, je me suis senti bizarre, comme si seule une certaine attirance sexuelle nous reliait, à défaut de toute affinité intellectuelle et comme si le sexe devait palier l'absence de sujets de conversations.

Curieusement, dès le premier coup d'oeil ce soir-là, je l'ai trouvé moins beau que la première fois, comme si le semblant de magie qui avait existé lors de la première rencontre avait déjà disparu. Certes, c'est plutôt plus sympa en général lors de la seconde rencontre car on sat déjà à quoi s'en tenir et on sait si l'on plaît ou non à l'autre. Et puis j'ai souvent été confronté à des déceptions lorsque j'ai revu certains garçons deux ou trois fois, comme si inconsciemment, j'idéalisais le mec lors de la première entrevue. Ces déceptions m'ont cependant conforté dans l'idée que j'avais raison de les revoir car en l'absence d'une seconde rencontre, je reste sur ma faim en me disant que je suis ecore passé à côté quelqu'un de bien.

Après la première partie de nos ébats, nous avons dîné et discuté un peu de choses et d'autres. Je lui ai reparlé d ce fameux texto dans lequel il m'avait dit qu'il était d'accord pour que l'on se revoie en amants et pas en petits copains, comme si le fait d'envoyer un texto pour proposer une seconde rencontre 4 jours après la première entrevue lui avait laissé croire que j'étais déjà tombé amoureux de lui. Il n'a pas répondu grand-chose à cela, ce que j'ai trouvé dommage mais le courant est mieux passé que la dernière fois, l'aisance aidant.

Ensuite, nous avons repris le cours de nos activités ludiqes. Les choses se sont bien passées, malgré quelques petits problèmes techniques sur lesquels, pour une fois, je préfère ne pas m'étendre. C'est en tout cas le genre de choses qui peut casser un peu le rythme quand on est plus ou moins dans le feu de l'action et que l'on s'apprête à essayer une pratique dont on n'est pas forcément un spécialiste. Après quelques négociations présommeil, parce que Monsieur dot sur le ventre, veut bien dormir et a besoin d'espace, on a fini par dormir. C'était un peu perdant perdant pour moi puisque de toute façon, je ne dors jamais ien quand je ne suis pas seul. Pour autant, je n'avais pas l'avantage de pouvoir domir tout contre lui. Un peu gonflé le rosbeef quand même......

Le lendemain matin, il a pris un petit déjeuner après que l'on ait remis le couvert pendant que j'étais encore au lit, il était assez à l'aise, presque comme chez lui même. Ensuite, je l'ai raccompagné jusqu'à la porte en lui lançant un "à la prochaine" dont je ne sais pas réellement à quoi il correspondait dans mon esprit. Je ne crois pas que je le recontacterai mais pour autant, je ne cracherai pas dans la soupe s'il me la sert sur un plateau. Je sais aussi que je n'ai pas de sentiment particulier pour ce garçon et que si je ne devais plus jamais le revoir, je n'en éprouverais sans doute que peu de peine, quelques regrets peut-être, tout au plus......

 

 

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 18:54

Je sais ce que vous allez dire, le titre de l'article fait penser à un vieux slogan publicitaire dont je ne sais plus de quel produit il vantait les mérites. Qu'importe! Plusieurs petites anecdotes récentes et quelques pensées m'ont inspiré ce post. En fait, je crois que retrouver le goût du vrai, ça signifie essayer d'être soi-même, faire preuve d'un minimum de franchise et aussi et surtout, essayer de rester simple, cesser de se la jouer et de se donner des airs de personne que nous ne sommes pas. 

Le premier aspect du goût du vrai que certains ont perdu, c'est la sincérité. Elle est trop rare dans notre société et je ne parle pas là des hommes politiques ou des médias, qui souvent, (pour les premiers) tiennent des doubles languages et des discours qui n'ont d'autre but que de fédérer le plus grand nombre sans réelle conviction quant au bien-fondé du discours. Hier matin, j'ai appris que certaines séries américaines étaient édulcorées afin de pouvoir être diffusées en France en prime time tout en évitant une interdiction aux moinsde 12 ans. Parfois, une scène un peu violente ou vaguement érotique est coupée mais d'autres fois, le doublage modifie carrément le sens des dialogues, ce que j'ignorais totalement. C'est de la censure, on manipule le téléspectateur en dénaturant la série sans l'en avertir, c'est hallucinant. Bref, je pensais surtout au défaut de sincérité des gens qui vous entourent. Cela peut aller de l'amie qui vous dissimule un changement très important survenu dans sa vie tout en jouant plus ou moins la comédie à la nana qui vient vous dire certaines choses sur le ton de la confidence alors que vous apprenez ensuite que tout le monde est déjà au courant et l'était même avant vous. Je n'attends pas forcément des gens qu'ils viennent me confier leurs secrets les plus intimes, mais juste qu'ils se dispensent de donner à leurs pseudo-confessions une solennité inutile. 

Je reconnais aussi que ce qui fausse mon jugement, c'est que je crois être quelqu'un de très sincère et qu'ainsi, je conçois difficilement que l'on puisse faire preuve de duplicité en permanence. Je crois malheureusement que je tombe souvent dans l'excès inverse, je suis trop franc, parfois trop sincère et je peux être amené à me confier trop facilement aux gens. Je suis incapable de jouer la comédie et je parle trop facilement de ma vie privée. Mais malgré tout, je n'arrive pas à changer, je ne parviens pas à jouer le jeune homme mystérieux, cachottier, ce n'est vraiment pas dans ma nature et je doute que ça le devienne jamais. Récemment, j'ai été amené à manquer gravement de diplomatie en disant à un copain de promo que je n'aimais pas le prénom qu'il avait donné à son fils, parce que je trouvais qu'il faisait vieux. J'aurais mieux fait de m'abstenir et j'ai rectifié le tir en faisant amende honorable. Sur le coup, je ne l'ai pas fait en voulant le blesser même si j'étais conscient que ça ne lui ferait pas plaisir. Mais mon excès de franchise m'a quand même conduit à foncer tête baissée.

Dans le cadre de mes rencontres, je suis parfois confronté au manque de sincérité des gens. Le fameux gendarme que j'ai rencontré il y a quelques semaines en est l'exemple type. S'il est évidement impossible de toujours dire ce que l'on pense, les convenances et les règles de politesse et de vie en collectivité nous en empêchant souvent, il n'est pas pour autant nécessaire de mentir de manière éhontée. La parole est d'argent et le silence est d'or alors plutôt que de raconter n'importe quoi, il vaut parfois mieux se taire. Prétendre être sous le charme sans répondre à des sollicitations ultérieures est un non-sens. De la sincérité que diable, et surtout de la simplicité!

 La simplicité c'est la qualité de ceux qui en ont suffisamment (des qualités, pas des couilles!) pour pouvoir se dispenser d'en faire des tonnes pour attirer l'attention sur eux et susciter l'intérêt d'autrui. Hier encore, dans un pizzeria, j'ai vu une petite gourde d'à peine 20 ans accoutreé comme une catin et maquillée comme une voiture volée, se faire remarquer avec force éclats de rire, paroles bruyantes (à défaut d'être brillantes), moults coups de fil et effets de coiffure. Bref, que du courant d'air, du vide qu'il faut bien combler avec ce que l'on a sous la main. OK, je suis un peu dur mais je l'ai trouvée typique du genre de nanas que je ne peux pas supporter. Attention, je ne suis pas non plus un amateur de gens ternes, lisses, ennuyeux et stoïques. Comme tout le monde, j'aime les gens qui ont de la personnalité mais qui n'ont pas besoin d'en faire des tonnes pour que cela se voit.

La simplicité c'est enfin la quaité de ceux qui ne pètent pas plus haut qu'ils n'ont le cul (je n'ai rien trouvé de plus parlant comme expression!). Au boulot ou ailleurs, je suis parfois confronté à des individus puants, qui s'estiment supérieurs aux autres et se trouvent trop bien pour le travail qu'ils font, bref le genre de personnages que je ne supporte pas, d'autant que les plus prétentieux ne sont pas forcément les plus brillants. Ils n'ont pas conscience du fait qu'ils sont insignifiants, pas eux en particulier mais nous tous. Chaque individu, même s'il peut accomplir de grandes choses, est infiniment petit à l'échelle de l'Humanité et même à l'échelle de la socété ou de l'administration à laquelle il appartient. Se croire être la 8ème merveille du monde  ça me semble être un grave manque de lucidité et d'intelligence d'autant qu'une seule personne peut difficilement faire des miracles si elle n'est pas aidée, accompagnée et soutenue par d'autres.

Je trouve que l'humilité est une très belle qualité, même s'il faut prendre garde à ne pas finir par perdre toute confiance en soi à force de vouloir éviter de tomber dans la prétention. On n'a jamais fini d'apprendre et douter, c'est la certitude de continuer à avancer en se demandant toujours si l'on va dans la bonne direction. En résumé soyons vrais, soyons simples, soyons nous!

 

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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 21:11

.......le jour d'air pur est (presque) arrivé! Le décret du 15 novembre 2006 entré en vigueur le 1er février dernier a généralisé l'interdiction de fumer aux lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou constituent des lieux de travail tout en prévoyant la possibilité de mettre en place des fumoirs hermétiquement fermés et répondant à des normes strictes. Les établissements scolaires et les établissements de santé sont totalement non-fumeurs sans possibilité de mettre en place des fumoirs. La grosse lacune de ce texte, qui limite fortement la portée concrète de l'interdiction généralisée de fumer, est que les restaurants, bars et boîtes de nuit ont encore un an pour se mettre en conformité avec le décret. 

Je trouve évidemment que ce décret est une excellente chose et qu'il s'est beaucoup trop fait attendre. Après tout, je ne crois pas que le lobby des buralistes et celui des cancéreux du poumon, de la gorge ou de la langue soient puissants au point que des pressions exercées par ces personnes sur les députés aient pu être à l'origine de l'adoption si tardive du décret. Je comprends également que l'interdiction ait été généralisée en priorité aux lieux de travail car autant il est possible d'éviter d'aller au restaurant ou en boîte de nuit (même s'il est insupportable de s'abstenir de fréquenter ces endroits juste parce que l'on refuse de se faire enfumer la gueule), autant il est impossible de ne plus fréquenter son lieu de travail. Je compatis toujours quand je vois des barmen ou des serveurs (dont j'ignore d'ailleurs s'ils sont fumeurs ou non) se faire enfumer la tronche en imaginant qu'ils subissent cela à longueur de journée.

Il n'empêche que c'est finalement beaucoup de bruit pour rien du fait de la limitation du champ d'application du décret. Au bureau, j'avoue que le changement est déjà visible. Rien qu'à mon étage, au moins 3 personnes fumaient dans leur bureau, pour certains en laissant la porte ouverte. Ca, c'est terminé, alléluia! De même, le hall (qui est en travaux) ne sera plus enfumé et il sera possible d'aller prendre son café en respirant un air un peu plus pur. J'avoue d'ailleurs que meme si ça peut sembler un peu sadique, j'éprouve presque du plaisir à voir des fumeurs en train de fumer dehors, devant la porte de leur entreprise. Je me dis que l'on a gagné contre ceux-là parce que l'on a réussi à les expulser des lieux fermés dans lesquels ils enfumaient auparavant leur collègue. J'ai un esprit un peu revanchard mais ma réaction n'est après tout que le produit de tout ce que j'ai subi auparavant. Je suis de pls en plusintraitable avec les restaurateurs, en n'hésitant pls à qutter un resto ou un bar parce qu'il n'est pas possible d'y consommer des plats qui ne soient pas aromatisés au goudron.

Le peu de fois que je suis allé en boîte, je me suis fait copieusement enfumer . Pendant près de 15 ans, je me sui fait enfumer en voiture par mon père, auquel je ne manquais jamais de signifier ma gêne. Il me répondait toujours qu'il aérait mais sa fenêtre ouverte ne faisait qu'emmener ncore davantage de fumer à l'arrière. Je n'ai plus jamais été malade en voiture le jour où il n'a plus fumé dedans. Les fumeurs me disent souvent que j'exagère la gravité de ma gêne, que je fais du cinéma par principe et par dogmatisme anti-fumeurs. Eh bien, ils ont tort, la cigarette me gêne réellement et je refuse de laisser autrui esquinter ma santé sans rien dire. C'est comme si l'inconscience était encore de mise au sujet des dommages causés par la cigarette sur l'organisme des fumeurs et de leur entourage. Ce n'est pourtant pas faute d'en parler.

En conclusion, vivement le 1er février 2008. Le tabac, c'est (toujours) tabou et on en est (presqu) venu à bout!

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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 21:32

Hier, je suis allé voir Bobby au cinéma. Je n'ai pas été déçu. Evidemment, il n'y a guère de suspense dans ce film puisque l'on sait très bien comment ça finit, ben ouais, comme dans la réalité, il meurt le 5 juin 1968 sous les balles de Sirhan Sirhan (nan, c'est pas une blague), celui-ci lui reprochant d'avoir soutenu Israël pendant la guerre des 6 jours.

Avant d'avoir vu ce film, dans lequel des images d'archives se mêlent aux images fictives, je n'avais pas conscience du formidable espoir de changement dont Robert Francis Kennedy avait été le dépositaire, un espoir qui venait des laissés pour compte de l'époque (les mêmes qu'aujourd'hui aux Etats-Unis à vrai dire, le noirs et les pauvres, les premiers étant souvent les mêmes que les seconds...) et de tous ceux qui souhaitaient que l'armée américaine se retire du Viêt-Nam. Finalement, je me suis demandé, si cet homme était sincère à l'époque où il tenait des discours humanistes et pacifistes, ce que seraient devenus les Etats Unis si Bobby Kennedy avait été élu. En effet, il est incontestable que la politique étrangère américaine actuelle ne correspond pas du tout à l'esprit des discours de Kennedy, lorsque celui-ci clamait qu'une grande nation n'avait pas besoin de faire la guerre et de prendre l'ascendant sur d'autres pays par des moyens militaires pour prouver sa puissance. Or, aujourdhui, la guerre en Irak est menée d'une part pour des raisons économiques (le pétrole) et d'autre part, pour des raisons idéologiques (l'axe du bien, les américains catholiques contre l'axe du mal terroriste et musulman).

Quant aux pauvres auxquels Kennedy s'adressait dans ses discours en affirmant qu'il souhaitait leur donner des lendemains meilleurs s'il était élu président, ils n'ont pas été spécialement chouchoutés par W. Bush. J'ai lu récemment Mike contre-attaque, un bouquin de Michaël Moore que j'ai du acheter il y a plusieurs années un été et que je n'avais jamais lu. Dans ce bouquin, qui est plus un pamphlet cynique et sarcastique contre W. Bush, on apprend en vrac que des tas de soutiens financiers de la campagne de Bush ont été nommés à des postes-clés du gouvernement (lors de son premier mandat donc) alors que leurs intérêts financiers pouvaient légitimement faire peser un doute sur l'implication dont ils feraient preuve dans leurs fonctions (exemple, nommer à l'environnement des persones dirigeant ou ayant des participations dans des entreprises très polluantes) et que les Etats-Unis sont très mal classés pour ce qui touche aux nombres de bénéficiaires de l'aide sociale et du niveau scolaire de ses élèves. Dans son dernier discours, le 4 juin 1968, Bobby Kennedy déclarait qu'il souhaitait que les divisions entre noirs et blancs et les violences cessent dans son pays, que la paix s'installe au Viêt-Nam . En gros, il appelait au rassemblement autour d'une nouvelle politique, plus humaine et moins dogmatique quand W. Bush ne cherche aujourd'hui qu'à réunir son peuple autour d'un discours manichéen de haine et d'intolérance. Il voulait prouver que les Etats Unis étaient une nation puissante et compatissante. Il souhaitait tirer les conséquences de l'échec cuisant essuyé par l'armée américaine au Viêt-Nam quand d'autres aujourd'hui s'obstinent à maintenir une présence militaire en Irak alors que cela ne fait qu'aggraver la guerre civile qui tue chaque jour des dizaines d'irakiens et ternit encore davantage l'image des Etats-Unis sur la scène internationale.

Je vais en rester là car j'ai déjà l'impression de me répéter mais ce film m'a presque ému aux larmes et je vous en recommande le visionnage. Ca m'a permis, inculte que je suis, de prendre conscience d'un certain nombre de choses que j'ignorais totalement et à réfléchir à un fait: Pourquoi les hommes de paix son-ils toujours victimes d'un quelconque fanatique qui leur ôte la vie par aveuglement idéologique et folie meurtrière? Le monde serait peut-être différent si Bobby Kennedy, Martin Luther King ou Yitzhak Rabin étaient encore vivants. Il serait même sans doute meilleur.

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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 22:42

Un fois n'est pas coutume, je vais vous épargner une chronique de racontage de vie agrémentée de mes états d'âme. Je m'engouffre das la brèche ouverte par Bob Ze Flash, avec sa critique magistrale du film de Mel Gibson, Apocalypto.

Dans l'ordre, jeudi dernier, je suis allé voir Rocky Balboa. Je vous arrête tout de suite, j'étais le premier à être sceptique vis-à-vis de ce film. Je me suis dit, bon, OK, une ancienne gloire de la boxe qui a du mal à tourner la page de ses exploits passés et veut remonter sur le ring et combattre un boxeur qui a 30 ans de moins que lui, c'est moyennement crédible et ça ne va pas donner grand chose. Eh bien, j'ai été agréablement surpris par ce film. Evidemment, il ne faut pas s'attendre à des surprises, aucun rebondissement particulier et il n'y pas grand chose dans l'action à quoi on ne pouvait pas s'attendre. Cependant, j'ai trouvé le film très émouvant et très touchant, avec un Stallone très convaincant dans ce rôle de boxeur mélancolique, qui vit dans le souvenir de sa défunte femme et de ses heures de gloire révolues, avec un fils distant qui souffre de vivre dans l'ombre de son père et peine à développer sa propre personnalité. En bref, je vous le recommande, d'autant que le chanson Eyes of the tiger est culte et que c'est un véritable plaisir de la réentendre, agrémentée des images tournées sur les mythiques marches du musée d'histoire naturelle de Philadelphie.

Ensuite, j'a lu le bouquin de Jean Teulé, Le magasin des suicides. J'étais tombé dessus il y a quelques mois au Virgin de grands boulevards et le graphisme, comme le titre et le résumé au dos de la couverture m'avait intrigué. L'action du roman se situe dans un magasin dans lequel sont vendus tous les accessoires possible et inimaginables pour se suicider. L'auteur a glissé plein de clins d'oeil dans son récit et parvient à faire rire le lecteur sur un sujet de prime abord aussi déprimant que le suicide. Grâce à ce bouquin, j'ai appris qu'Alan Turing et Yukio Mishima étaient deux personnages célèbres s'étant suicidés. Ils étaient d'ailleurs tous les deux homos et je me suis demandé si Jean Teulé l'était..... Je viens de voir sur Wikipedia qu'il était avec Miou-Miuou, fausse alerte donc, lol! Quoi qu'il en soit, je recommande la lecture de ce bouquin. Certes, il est assez court mais il n'est pas certain que le récit de Teulé aurait pu garder son dynamisme en étant plus long. La fin est de surcroît très surprenante et donne encore plus d'intérêt au livre, c'est pourquoi je ne la dévoilerai pas. Mais je la range dans la catégorie des dénouements qui vous font vous repasser le bouquin dans votre tête à la lumière de l'épilogue du récit.

Je terminerai cette rubrique culturelle avec le film Little children, réalisé par Todd Field, avec Kate Winslet et Patrick Wilson. J'adresse une mention particulière à ce dernier car même si je sais bien qu'il ne suffit d'un magnifique spécimen masculin pour faire un bon film, je l'ai réellement trouvé à tomber. Il est grand, assez beau pour être attirant mais dégage néanmoins beaucoup de chaleur, de gentillesse, de profondeur et en même temps, de la souffrance, une insatisfaction qui se lit sur son visage. Le film est un peu long et l'action n'est pas spécialement originale, bien que quelques moments de suspense puissent être recensés. J'ai surtout été épaté par le jeu des acteurs et le talent du réalisateur à nous faire essentir que des moments relevant du quotidien prennent pour les personnages une importance particulière, car ils sont autant de bouffées d'oxygène dans une existence dans laquelle ils étoufent par ailleurs. Ce film raconte finalement la rencontre de deux solitudes, deux personnes mal dans leur vie et enfermées dans une vie étriquée et sans horizon. Un film agréable en résumé, même s'il n'a rien d'orignal. Plutôt recommandable en somme.  

J'irai probablement voir Bobby très prochainement, je ne manquerai pas de vous en dire des nouvelles,;-).

 

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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 22:58

Je ne sais pas si c'est un problème et si c'est révélateur d'un mauvais esprit chez moi mais j'ai tendance à concevoir de nombreux rapports humains comme des rapports de pouvoir. En effet, même si cette notion de pouvoir est absente de la quasi-totalité de mes relations amicales, je crois qu'elle est présente dans les rapports amoureux et professionnels. Pour les relations que l'on entretient au travail, cela n'a rien d'anormal puisqu'il faut bien que les entreprises et les administrations soient hiérachisées pour que chacun connaisse ses attributions et ses responsabilités.

En même temps, j'ai l'impression que le pouvoir s'accompagne parfois d'une certaine séduction. En effet, je crois d'abord que toutes les personnes qui sont dotées d'un certain pouvoir exercent une séduction sur autrui et qu'au-delà de leur autorité, ils utilisent parfois leur séduction pour donner des injonctions qui seront de ce fait, mieux acceptées et exécutées de meilleure grâce. De même, lorsqu'une personne est séduite par une autre, elle aura tendance à être plus gentille et plus arrangeante avec l'objet de son attraction, ce qui donne un certain pouvoir à ce dernier.

En matière amoureuse, je crois aussi à l'existence de rapports de pouvoir. Ce sont deux rencontres que j'ai faites récemment qui m'ont inspirées ces réflexions. A la mi-décembre, j'ai rencontré un jeune anglais de 30 ans par Internet. Initialement, c'est lui qui m'avait contacté et souhaitait me voir, alors que je n'étais pas chaud. Je le trouvais beau sur la photo mais j'avais un curieux pressentiment. Lorsque je l'ai rencontré, je l'ai effectivement trouvé attirant, mais au cours de la soirée, j'étais bien incapable de savoir si mon attirance pour lui était réciproque. Peut-être que ça tient au côté flegmatique des anglais, qui du coup, dissimulent leurs émotions et sont difficiles à décrypter. Finalement, il s'est avéré qu'il me trouvait également à son goût, et nous avons passé ensemble une nuit très agréable. J'ai rarement rencontré quelqu'un avec qui j'avais une telle osmose sexuelle, un goût partagé pour les caresses, les câlins, les bisous et tout un tas d'autres choses très agréables. 

Le lendemain matin, il était assez distant, ou tout au moins très peu bavard, ce qui m'a un peu surpris. C'est toujours embarrassant quand on a passé la nuit avec un mec que l'on a rencontré la veille pour la première fois, de se retrouver en tête à tête avec ledit garçon au petit matn. Quoi se dire? Débriefer la nuit, échanger des banalités, parler des suites éventuelles, etc, etc, etc... Finalement, après que je l'aie un peu interrogé, il m'a indiqué qu'il était peu bavard le matin, surtout quand il avait la tête dans le cul. On a refait l'amour le matin, puis je suis parti vers midi, en lui lançant un "peut-être à bientôt". Dans ces cas là, c'est toujours la gamberge qui s'empare de mon esprit. Je réfléchis au moment que je viens de passer, à l'attitude qu'a eue mon partenaire et à ce que je peux déduire de cette même attitude quant aux suites éventuelles de cette nuit agréable. J'ai tenu trois jours avant de lui envoyer un texto pour lui proposer de nous revoir. Il m'a répondu OK, mais qu'on se reverrait en 2007(le texto a été envoyé vers le 20 décembre) en amants et pas en petits copains. J'étais un peu refroidi car même si je n'étais pas amoureux de ce gars, je ne suis pas dans l'optique de me contenter de rapports sexuels réguliers sans sentiments. En plus, cette phrase méritait des explications. A ce moment-là, ce garçon a pris un certain pouvoir sur moi. En effet, j'étais celui qui avais manifesté le premier l'envie que l'on se revoie et lui était celui qui dirait oui ou non selon son bon vouloir et qui imposerait les conditions dans lesquelles on se reverrait éventuellement. Je ne l'ai recontacté que 15 jours plus tard, tout début janvier. Il m'a alors dit qu'il ne serait pas disponible avant février mais qu'il serait très heureux de me revoir. Le ton du message était différent, ce qu me laisse penser que le fait de ne pas avoir donné de nouvelles pendant deux semaines avait joué en ma faveur. On est fin janvier et j'attends toujours qu'il me recontacte. J'ai envie de le revoir mais je ne pense pas que je reviendrai vers lui s'il ne fait pas la démarche. Je n'ai après tout pas intérêt à me placer dans une position d'infériorité et à être le demandeur vis-à-vis de lui.

Hier, j'ai fait une autre rencontre, celle d'un jeune gendarme adjoint de 26 ans. Là encore, ça s'est fait un peu comme ça, sans que je ne sois spécialement enthousiaste. Parfois, je suis conduit à accepter de rencontrer un gars qui me le demande sur Internet plus pour lui faire plaisir qu'autre chose, soit parce que je ne le sens pas trop bien, soit parce que je ne suis pas sûr qu'il me plaise, soit parce que mon état d'esprit n'est pas propice aux rencontres. J'avais peu chatté avec ce gars, ses photos étaient peu parlantes mais je me suis dit qu'au pire, je m'emmerderai pendant une sorée et qu'au mieux, ça pourrait être sympa. Finalement, ce garçon était sympa, et physiquement pas trop mal. Au cours de la soirée, il m'a indiqué que je lui plaisais et qu'il était sous le charme. J'étais très embarrassé de cette "déclaration" même si je sentais déjà que je ne lui étais pas indifférent. Le problème c'est que je suis rarement dans la position de celui qui plaît et qui doit dire à l'autre si c'est réciproque ou pas. En fin de soirée, je lui ai proposé de venir dormir chez moi car on avait bien discuté et je l'avais trouvé sympa, naturel, spontané et finalement assez touchant. Quand on est arrivé chez moi, c'est moi qui aie pris l'initiative de l'embrasser. Cela dit, à travers les mots qu'il a prononcés et les gestes qu'il a eus envers moi, je crois pouvoir dire qu'il était plus attiré par moi que je ne l'étais par lui. Pendant qu'il m'embrassait, j'ai ressenti une impression de pouvoir, mêlée à un sentiment de culpabilité. Je me disais que je ne le trouvais pas plus attirant que ça physiquement et que je profitais de son attirance pour moi pour  parvenir à mes fins, c'est-à-dire avoir ma dose de câlins, satsfaire mon ego en me rassurant sur mon pouvoir de séduction et me sentir moins seul le temps d'une nuit dans les bras d'un garçon.

Alors quoi? Suis-je un parfait salaud? Pour une fois, je suis dans la position de celui qui pourrait être un enfoiré mais après tout, je n'ai rien promis et je lui ai même parlé de l'anglais que j'avais encore en tête. Je ne sais pas si je vais le rappeler car après tout, on a passé un bon moment ensemble et je l'ai trouvé sympa, mais vue son attitude, je n'ai pas envie de lui donner immédiatement de faux espoirs. Je vais sans doute attendre un peu pour voir si lui me recontacte et j'aviserai ensuite. Je suis en tout cas parfaitement conscient du fait que je suis dans une position radicalement différente vis-à-vis de l'anglais que pourtant, je ne recontacterai sans doute pas.

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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 16:47

2007 sera une année très riche, électoralement (chais pas si cet adverbe existe mais BONTEMPI) parlant. En avril, le premier tour des élections présidentielles se déroulera avant que le 2ème tour ne nous donne un(e) nouveau(lle) président(e) de la République pour 5 ans. Ensuite, viendront les élections législatives, puis probablement les municipales.

Tout cela nous a amené à avoir au bureau hier un débat sur la prise en compte des bulletins blancs lors des élections. Chacun sait qu'ils sont actuellement comptabilisés comme des bulletins nuls et viennent statistiquement grossir les rangs des abstentionnistes. J'entends l'argument selon lequel il est anormal de comptabiliser les bulletins blancs comme des bulletins nuls dans la mesure où une personne qui se déplace pour s'exprimer n'est pas assimilable à une personne se désintéressant de la vie politique de son pays et ne prenant même pas la peine d'aller au bureau de vote. Je ne suis donc pas, a priori, opposé à l'idée de comptabiliser les bulletins blancs et je peux parfaitement comprendre qu'aucun candidat ne corresponde aux attentes d'un électeur. Bien qu'ayant d'ailleurs toujours voté, j'ai moi-même souvent fait le choix que je considérais comme le moins mauvais plus qu'un réel vote de conviction.

Un ami du bureau me disait qu'il trouvait cela scandaleux que les bulletins blancs ne soient pas comptabilisés. Je ne suis pas hostile à ce qu'ils le soient mais à vrai dire, je n'en vois pas l'intérêt car la démarche de celui ou celle qui vote blanc ne me paraît pas constructive. Mon ami me disait que si lors d'une élection, le vote blanc prenait des proportions importantes, cela amènerait la classe politique à se réformer, à se renouveler parce qu'elle comprendrait alors qu'elle ne correspond plus aux attentes des français (il est susceptible de lire ce blog, j'espère donc que je ne déforme pas ses propos!). Or, je crois qu'il s'agit d'un voeu pieu.

La classe politique ne se renouvelle que très peu, c'est un fait, et le candidat Sarkozy n'est autre qu'un ancien membre du comité de soutien de Jacques Chirac lorsque celui-ci était lui-même candidat aux élections présidentielles dès 1981 et un ministre du gouvernement actuel. On peutdonc légitimement douter de la réalité de la rupture tranquille qu'il nous annonce.

Cependant, la classe politique est déjà parfaitement consciente qu'elle ne répond plus aux attentes de sfrançais. Or, elle ne s'est pas remise en question pour autant. Le taux d'absention est déjà un bonindicateur du désintérêt de sfrançais pour la politique, ce désintérêt étant lui-même le résultat de l'attitude de la classe politique. La comptabilisation des bulletins blancs n'amènerait donc rien dans la prise de conscience du décalage qui existe entre le peuple et ses gouvernants. De plus, les institutions ne peuvent pas fonctionner si la tête de l'Etat reste vacante. Ainsi, que conviendrait-il de faire après avoir dénombré les bulletins blancs Faudrait-il n'élire persone si leur nombre était supérieur à 50 % des votants? Dans ce cas-là, faudrait-il maintenir à son poste l'ancien président, le temps de trouver des candidats plus proches des préoccupations des français? Ou faudrait-il quand même éire celui qui a reçu les plus de suffrages non blancs, tout en constatant que sa légitimité populaire est très faible? C'est là que la prise en compte des bulletins blancs trébuche. Elle n'est pas constructive et peut conduire à n'élire personne alors que même s'il n'est pas parfait, il en faut bien un.

Aucune de ces solutions ne me semble meilleure que celle que l'on applique actuellement te qui consiste à proclamer élu celui qui a reçu le plus de suffrages exprimés.

Cela dit, je trouve au passage que leprncipe du vote obligatoire qui est en vigueur en Belgique est très intéressant et s'accomagne d'ailleurs d'un comptage des bulletins bancs. Même si les abstentionnistes ne sont presque jamais sanctionnés, ceux-ci sont-ils peu nombreux par rapport aux français.

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 22:25

Ce soir, avec ma meilleure amie, nous avons assisté à une "pièce interactive" mise en scène par une société qui organise pour des entreprises des spectacles dont le thème tourne souvent autour du travail. Le titre de la pièce de ce soir était "manager, motiver, innover". Du coup, je me suis posé des questions dans la rame de métro qui me ramenait chez moi.

Je me suis demandé ce qui faisait d'une personne un bon manager, non sans ommettre de penser à mon propre chef et au chef que je serai peut-être un jour. Même si c'est sans doute un peu plus compliqué que cela, un bon manager est d'abord un individu humain, compréhensif, psychologue, qui sait trouver le bon compromis entre autorité  et écoute de ses employés. Un salarié qui sent que son supérieur hiérarchique lui accorde sa confiance, apprécie son travail à sa juste valeur et sait aussi bien le complimenter lorsqu'il réussit qu'analyser les causes de ses erreurs quand un échec survient ne sera que plus motivé et n'en travaillera que mieux.

Je vais parler ici rapidement de mon chef de bureau, dont je doute qu'il soit réelement un bon manager. Néanmoins, il n'est pas plus mauvais que la moyenne des chefs que l'on rencontre dans l'administration. Le problème du système français est qu'il ne fonctionne pas au premier chef (!) au mérite mais plutôt selon un schéma de reproduction des élites. Il n'est qu'à regarder l'origine sociale de la majorité des lauréats de l'ENA pour se rendre compte que certain ont plus de chances que d'autres. Or, un énarque est destiné à devenir un haut fonctionnaire, voire un homme politique, donc à encadrer des gens. L'autre problème c'est qu'à l'ENA, on n'apprend pas aux élèves la psychologie ou le management. On leur explique principalement qu'ils sont l'élite de la Nation et qu'un brillant avenir se profile devant eux. Pour le reste, leur passage par l'ENA suffira amplement à leur ouvrir toutes les portes. Il n'y a donc pas de raison qu'ils se posent plus de questions que ça.

Le principal problème de mon chef de bureau, c'est que sans être un mauvais bougre, il manque cruellement de psychologie.Du coup, il a le don de trouver les mots qui vont à coup sûr vous décourager ou vous énerver. Cela se produit souvent lorsqu'il panique ou qu'il a l'impression qu'une partie de l'activité du bureau échappe à son contrôle. Il flippe la plupart du temps à tort car les agents dans mon bureau sont compétents et loyaux mais il pourrait finir par les braquer à force de les malmener, plus par maladresse que par sadisme.

Cette pièce m'a aussi conduit à m'interroger sur le manager que je deviendrai peut-être. Je refuse que ma carrière soit linéaire, même si je n'ai pas l'impression d'avoir pour autant une ambition démesurée. Etant plus jeune (vers 17 ans), j'avais des instincts dominateurs que je souhaitais assouvir dans mon futur travail (cela venait un peu des collègues de ma mère, des fonctionnaires, dont j'avais l'impression qu'elles bossaient peu et qui me donnaient envie de les mettre au pas). Aujourd'hui, j'ai bien changé et je m'aperçois qu'un autoritarisme acharné n'est certainement pas la meilleure méthode d'encadrement, surtout dans la fonction publique. Je crois aussi que la fonction d'encadrant n'est pas facile à assumer, parce que le chef est toujours un salaud, parce qu'il donne les ordres, ce qui le rend plus ou mons impopulaire, parce que ses subordonnés s'en méfient et ne parlent pas librement en sa présence. Au fond, un chef est toujours seul, seul face à ses subordonnés quand il prend des décisions et seul face à sa hiérarchie quand il doit en assumer les conséquences. Finalement, à part le salaire, c'est pas facile la vie de chef, et je suis bien content de n'être qu'une petite main actuellement, d'une part parce que ça me permet d'étudier le fond des dossiers et pas de les survoler, parce que je peux être copain avec mes collègues, parce que je me sens pas la carrure pour encadrer des agents (surtout des plus vieux que moi, je suis trop jeune, trop immature, je doute trop sans savoir le dissimuler...) et enfin, parce que ça me laisse du temps et la possibilité de poser tous mes congés annuels.

En définitive, on peut compatir un peu au triste sort de nos chefs. OK, ils le sont parce qu'ils l'ont voulu mais ils ont peut-être été conduits à devenir des personnages dont ils ne sont pas fiers.........

 

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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 15:57

Petite tranche de vie: il est 16 heures, nous sommes samedi et je n'ai même pas encore pris ma douche alors que théoriquement, je devrais être à la salle de sport à 17 heures. Qu'importe, la lecture de quelques blogs et la rédaction de commentaires a quelque peu retardé mon programme habituel.

Bref, depuis mardi soir, je garde le chat du copain de ma soeur, un chat européen gris clair très joli et plutôt sympa. J'ai un peu hésité car ma soeur habitant à 5 minutes à pied de chez moi, j'avais le choix entre le laisser chez elle et lui rendre visite quotidiennement (au chat, pas à ma soeur!) pour lui donner à manger, lui faire des câlins et changer sa litière ou le prendre en garde chez moi pendant une semaine. Comme je connais le bestiau et qu'il est tout mignon, je me suis dit qu'il s'emmerderait moins avec moi que tout seul.

Les choses se passent assez bien mais au-delà de cela, cette petite garde d'une semaine m'aura aussi servi de test. Lorsque je vivais encore chez mes parents, dans un pavillon de la banlieue parisienne et alors que j'avais à peine 20 ans, je tannais mon père pour avoir un chien. Il a toujours refusé (ce qu'avec le recul, je peux dificilement lui reprocher, contrairment à beaucoup d'autres choses). Il arguait de tous les inconvénients inhérents à la possession d'un chien et dont je n'étais, selon lui, pas conscient. Evidemment, je répondais que je n'étais pas idiot et que je me rendais parfaitement compte de toutes ces contraintes. Puis un jour, ma cousine a eu un chien, un labrador. Et là, j'ai compris. L'odeur du chien dans la maison et dans la voiture, une grosse bête que tu as souvent dans tes jambes, la nécessité de le sortir qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse beau, la contrainte des vacances. Bref, depuis ce temps-là, je n'ai plus jamais réclamé de chien à mon père.

Habitant en appartement, j'avais envisagé de prendre un chat. Le fait de garder celui du copain de ma soeur une semaine était un bon essai. Mais il n'a pas été transformé. Attention, j'aime les animaux mais je ne suis pas prêt à assumer les contraintes que le fait d'en posséder un implique. C'est toujours préférable au fait d'en prendre un sur un coup de tête pour l'abandonner sur une aire d'autoroute l'été suivant. La litière dont il faut nettoyer la merde et balayer les projections parce qu'un chat, ça gratte et ça ne s'occupe pas de savoir qu nettoie derrière, ça me saoule. M'empêcher d'aérer ma pièce parce que le chat risquerait de sauter par la fenêtre et que je ne peux même pas l'enfermer quelques minutes dans la salle de bains parce qu'il sait ouvrir les portes, ça me gonfle. Et puis autant l'indépendance de certains chats m'agacent, autant je trouve celui-là un peu trop collant, sutout quand il lui prend l'envie de me lécher le visage à 4h30 du mat'. Un autre problème des chats c'est qu'ils perdent leurs poils. Même si je ne suis pas super maniaque, ce n'est quand même pas très agréable.  

Et encore, le chat que je garde est-il très gentil et ne fait-il pas de conneries. Sans compter que je n'ai pas eu non plus à subir la contrainte de devoir faire garder MON chat pour les vacances, ni à payer des honoraires de vétérinaire exhorbitants.

Je me dis que peut-être, je reconsidérerai la chose lorsque je serai un vieux retraité esseulé. On ne voi en effet jamais autant de vieux que parmi les propriétaires d'animaux domestiques, principalement parce qu'ils sont une compagnie pour les veufs et les veuves et parce que les persones âgées ont du temps et de l'argent à consacrer à un animal, sans compter que cetains devienent assez peu regardants sur la propreté lorsque les années passent.  

Le copain de ma soeur lira sans doute cet article, j'espère q'il n'en déduira pas que ça a été une horreur de garder son chat ou que je l'ai maltraité. Ca m'aura juste aidé à prendre conscience de certaines choses et ça aura donc été une expérience positive dont j'aurais retiré un enseignement.

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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 00:10

Ouf, ça y est, les fêtes de fin d'année sont derrière nous, je n'en suis pas mécontent. Après m'être un peu relâché niveau rédaction d'articles, ma première résolution (que je prends donc devant vous, mes chers lecteurs) sera de continuer à alimenter ce blog. Je vous souhate d'abord une excellente année 2007, même si je l'ai déjà fait auprès de la plupart d'entre vous de vive voix ou par téléphone. Les fins d'année sont toujours l'occasion de dresser un bilan de l'année écoulée et d'examiner les perspectives de l'année qui démarre.

Le blan de l'année 2006 est, disons, mitigé. Pour ce qui est du positif, je me suis habitué à ma nouvelle vie de célibataire (non pas que j'étais maqué avant, juste que je vivais chez mes parents!) et j'ai pris de l'assurance à mon boulot, en acquiérant une assez bonne maîtrise du domaine dont je suis chargé et en donnant des formations. J'ai développé des amitiés fortes qui n'en étaient qu'à leurs balbutiements en 2006, voire dont je ne pensais pas qu'elles deviendraient ce qu'elles sont actuellement. Cat, Bob ze flash et bien d'autres font partie de ces personnalités riches auxquelles je me suis attaché. Je dois aussi signaler que j'ai eu la chance de beaucoup voyager cette année, entre une semaine de farniente en Egypte avec ma meilleure amie, une semaine un peu plus éprouvante (chaleur, problèmes gastriques, et autres difficultés à s'acclimater aux us et coutumes locaux) à Marrakech avec ma mère et ma soeur et mes 10 jours de camping en Espagne cet été, qui se sont terminées comme vous le savez. J'ai aussi fait une jolie rencontre avec un garçon le jour de mon anniversaire. J'ai pensé que cela pouvait déboucher sur quelque chose mais malheureusemnt, ce type ne s'est avéré être qu'un cul-de-sac dont la fréquentation ne m'aurait rien apporté de bon. Cela me fait une transition toute trouvée vers le négatif.

Même si 2006 n'a pas été une annus horribilis, je dois signaler justement que cette rencontre avec ce garçon, non seulement ne m'a rien apporté de bon puisqu'elle est restée sans suite, mais qu'elle m'a un peu chagriné car j'ai tendance à m'emballer assez facilement, malheureusement, ce qui me conduit parfois à essuyer de sévères déconvenues. L'autre mauvaise période de l'année aura été le mois de juIn, pendant lequel j'ai fait une semi-dépression suite à un énième dimanche chez mes parents qui s'était fini en psycho drame familial par la faute de mon père. Ma fâcherie avec mon ami breton suite à une sombre histoire de gros sous restera également comme un mauvais souvenir, même s'il semble que les choses soient en voie d'amélioration de ce côté-là. Encore une transition toute trouvée pour parler des perspectives de 2007.

Pour l'instant, rien de concret n'est encore programmé même si j'ai revu mon ami breton ce soir et que nous nous sommes parlés de façon assez naturelle et que nous avons rigolé ensemble. Je ne peux pas dire que tout soit redevenu comme avant car avant de le revoir, j'étais plutôt angoissé. J'avais l'impression que je repartirais de zéro, comme si nous ne nous étions jamais connus. Il semble que ce ne soit pas le cas, tant mieux, voilà une perspective réjouissante. Pour le reste, j'essaierai de faire de 2007 une année aussi riche que la précédente sur le plan des voyages, avec déjà un projet de voyage en Croatie avec ma mère et ma soeur et dans l'idéal, un séjour en aventuriers au Mexique avec ma meilleure amie. Niveau boulot, il est peu probable que de gros changements se produisent cette année. Tant mieux, car je ne souhaite pas qu'il en aille autrement. Je réfléchis de plus en plus sérieuement à une opération chirurgicale de ma mâchoire, pour enfin effacer le plus gros complexe qu'il me reste. Certes, ma carrure reste un motif d'insatisfaction mais j'ai réussi à m'affranchir psychologiquement de ce problème, en faisant du sport, même si cela ne m'a pas donné le corps que je souhaiterais avoir. Au moins le sport me permet-il d'être mieux dans ma peau, ce qui n'est déjà pas un mince avantage. Le principal évènement enfin, qui concernera la France entière, sera l'élection présidentielle. Je n'ai pas encore arrêté mon choix, même si j'ai une préférence pour certains candidats. Cependant, même si j'ai toujours voté par principe, je ne pense que la vie des français sera modifiée par le résultat de la présidentielle. Mais je ne suis pas devin et si le changement doit aller dans le bon sens, souhaitons qu'il se produise bientôt.

Bref, j'espère qu'au-delà de ce qui est planifié ou envisageable, l'année 2007 m'apportera aussi son lot de (bonnes) surprises. Bonne année à tous!

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