Petite tranche de vie: vendredi dernier, j'ai revu le fameux anglais dont j'ai parlé dans un article précédent. Nos retrouvailles, si tant est que ce terme soit adapté pour décrire la situation, ont été plutôt mitigées. Avant qu'il n'arrive chez moi, même si je l'avais déjà vu ne fois auparavant, j'étais un peu nerveux et en même temps, content en me disant que j'allais sans doute avoir ma dose de câlins.
Les choses ont commencé curieusement. Nous nous sommes d'abord longuement embrassés juste après s'être dits bonjour. Je comptais ensuite dîner mais les embrasades s'étant prolongées, nous nous ommes retrovés sur mon lit avant d'avoir mangé quoi que ce soit. Du coup, même si c'était agréable sur le moment, je me suis senti bizarre, comme si seule une certaine attirance sexuelle nous reliait, à défaut de toute affinité intellectuelle et comme si le sexe devait palier l'absence de sujets de conversations.
Curieusement, dès le premier coup d'oeil ce soir-là, je l'ai trouvé moins beau que la première fois, comme si le semblant de magie qui avait existé lors de la première rencontre avait déjà disparu. Certes, c'est plutôt plus sympa en général lors de la seconde rencontre car on sat déjà à quoi s'en tenir et on sait si l'on plaît ou non à l'autre. Et puis j'ai souvent été confronté à des déceptions lorsque j'ai revu certains garçons deux ou trois fois, comme si inconsciemment, j'idéalisais le mec lors de la première entrevue. Ces déceptions m'ont cependant conforté dans l'idée que j'avais raison de les revoir car en l'absence d'une seconde rencontre, je reste sur ma faim en me disant que je suis ecore passé à côté quelqu'un de bien.
Après la première partie de nos ébats, nous avons dîné et discuté un peu de choses et d'autres. Je lui ai reparlé d ce fameux texto dans lequel il m'avait dit qu'il était d'accord pour que l'on se revoie en amants et pas en petits copains, comme si le fait d'envoyer un texto pour proposer une seconde rencontre 4 jours après la première entrevue lui avait laissé croire que j'étais déjà tombé amoureux de lui. Il n'a pas répondu grand-chose à cela, ce que j'ai trouvé dommage mais le courant est mieux passé que la dernière fois, l'aisance aidant.
Ensuite, nous avons repris le cours de nos activités ludiqes. Les choses se sont bien passées, malgré quelques petits problèmes techniques sur lesquels, pour une fois, je préfère ne pas m'étendre. C'est en tout cas le genre de choses qui peut casser un peu le rythme quand on est plus ou moins dans le feu de l'action et que l'on s'apprête à essayer une pratique dont on n'est pas forcément un spécialiste. Après quelques négociations présommeil, parce que Monsieur dot sur le ventre, veut bien dormir et a besoin d'espace, on a fini par dormir. C'était un peu perdant perdant pour moi puisque de toute façon, je ne dors jamais ien quand je ne suis pas seul. Pour autant, je n'avais pas l'avantage de pouvoir domir tout contre lui. Un peu gonflé le rosbeef quand même......
Le lendemain matin, il a pris un petit déjeuner après que l'on ait remis le couvert pendant que j'étais encore au lit, il était assez à l'aise, presque comme chez lui même. Ensuite, je l'ai raccompagné jusqu'à la porte en lui lançant un "à la prochaine" dont je ne sais pas réellement à quoi il correspondait dans mon esprit. Je ne crois pas que je le recontacterai mais pour autant, je ne cracherai pas dans la soupe s'il me la sert sur un plateau. Je sais aussi que je n'ai pas de sentiment particulier pour ce garçon et que si je ne devais plus jamais le revoir, je n'en éprouverais sans doute que peu de peine, quelques regrets peut-être, tout au plus......