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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 20:37
Lamartine.jpg... et tout est dépeuplé. C'est un peu ce que j'ai ressenti vendredi, sans m'expliquer pourquoi ce sentiment est apparu à ce moment-là et pas à un autre. Même si cette phrase fait partie des proverbes qui semblent creux, elle prend parfois du sens.

En fait, vendredi, Fouzia me manqueait beaucoup. Même si j'ai d'autres amis, ils ne suffisent pas à combler le vide laissé par son absence. En effet, c'est l'amie que je connais depuis le plus longtemps (ça fait plus de 12 ans) et c'est à elle que je confiais le moindre événement de ma vie, qu'il soit heureux ou malheureux;

Tout au long de cette semaine, elle a été trop débordée par son travail pour ne serait-ce que m'envoyer un mail. Pour l'instant, ni elle ni moi n'avons souscrit un forfait mobile ou une offre globale Internet+téléphone qui nous permettrait de nous téléphoner à moindre coût. On a donc que le mail pour communiquer et c'est vrai que le fait de ne pas avoir de ses nouvelles me manque beaucoup. Le fait de ne plus pouvoir me confier à elle m'est également trés désagréable.

Je ne sais pas quelle andouille a dit que personne n'était irremplaçable mais c'est faux. Peut-être que sur le plan professionnel, ça se vérifie puisque ce n'est pas le caractère ou la personnalité des individus qui comptent dans un boulot mais leur compétence. Or, des gens compétents, il y en a plein. En revanche, sur le plan personnel, certaines personnes sont irremplaçables. Bien sûr, on peut quand même vivre sans elles et faire en sorte d'oublier qu'elles nous manquent mais on ne peut pas les REMPLACER parce qu'elles sont toutes uniques et nous apportent à leur manière, des choses que seules elles peuvent nous apporter.

Fouzia fait partie de ces personnes pour moi. Je lui dis des choses que je ne dis qu'à elle parce que je ne crains jamais de la saouler avec mes histoires, elle est à mon écoute comme je suis attentif à ce qu'elle me dit. Elle fait aussi partie des rares personnes qui ne m'ennuient jamais, non pas tant, peut-être, par le contenu de ce qu'elle dit que parce qu'elle a l'art de présenter ses propos de manière intéressante.  Et puis elle me connaît très bien, la réciproque étant vraie aussi et quoi que je lui dise, j'ai la certitude qu'elle n eme jugera pas, même si nous ne sommes pas toujours d'accord.

Bref, je ne lui en veux pas et je comprends qu'elle soit débordée mais par moment, ça me pèse un peu. Ce qui me console c'est que je sais qu'elle est bien en Italie, c'est le plus important.
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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 20:14
284187785X-08--SCLZZZZZZZ-.jpgCa ne vous aura pas échappé, en mars prochain, des élections municipales se dérouleront en France. Comme dans toutes les élections locales, il est souvent difficile de savoir si les électeurs vont se prononcer en fonction des enjeux locaux ou pour marquer leur désapprobation avec la politique menée à l'échelon national.
Pour la première fois, je vais voter à Paris et je ne sais pas encore pour qui. Dans le 11ème, j'ai le choix entre Claude-Annick TISSOT (UMP), George Sarre (MRC) et Patrick BLOCHE (PS), ce dernier conseillant d'ailleurs aux électeurs de voter pour lui plutôt que pour Sarre parce qu'il est davantage dans les petits papiers de Delanöé que l'actuel maire du 11ème. Il semble d'ailleurs que le 11ème ait été un arrondissement un peu laissé pour compte sous la mandature de Delanöé du fait de la mésentente existant entre les deux hommes. C'est déjà hallucinant que ça se produise mais en plus, qu'un membre du PS le clame haut et fort et en fasse un argment de campagne, là, ça devient ubuesque.....

Bref, il y a une chose que je trouve anormale, dans les polémiques qui précèdent toujours une élection, c'est celle que Françoise de Panafieu a lancée en janvier 2006 à l'occasion de la parution de son livre Mon paris gagnant au sujet des subventions versées par la mairie de Paris aux associations LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans). D'après elle, celles-ci auraient bénéficié d'une particulière générosité de la part de la ville, cette insinuation n'étant bien sûr pas sans lien avec le fait que Delanöé est homosexuel. C'est un peu comme si l'on prenait l'appartenance de chaque candidat à une élection pour en faire un motif de suspiçion. Tel candidat est père de famille, il faudra s'assurer qu'il n'a pas outrageusement favorisé les associations de défense ou représentantes des familles. Tel autre est breton, allons alors examiner les comptes de l'amicale des bretons parisiens..... Tout ça est un peu ridicule et facile, en plus d'être calomnieux.

Dans son bouquin Mon Paris gagnant, elle évoquait une générosité ciblée du maire de Paris à la mesure de la reconnaissance qu'il attendait en retour. Vérification faite, il s'est avéré que toutes les subventions versée spar la mairie de Paris faisaient préalablement l'objet d'un vote au conseil de Paris, dans lequel siègent également des membres de l'opposition municipale. Difficile dans ces conditions de favoriser les associations homos sans que l'UMP ne s'en aperçoive et ne bloque le vote de certaines subventions. Les chiffres ont de plus donné tort à Mme de Panafieu puisqu'en 2005, seules 17 associations luttant contre l'homophobie ont reçu un montant total de 247.000 euros, soit 0,2% du budget global consacré au monde associatif parisien.

Le plus surprenant est que cette polémique a récemment rebondi suite au communiqué publié par des soutiens de Françoise de Panafieu. En substance, ceux-ci estiment que la gauche affirme de façon mensongère que le centre et la droite votent systématiquement au conseil de Paris contre les subventions aux associations LGBT. C'est un peu l'hôpital qui se fout de l'infirmerie quand on constate que depuis mars 2001 (date de l'élection de Delanöé à la mairie de Paris), la droite et le centre n'ont voté qu'une seule fois en faveur d'une subvention à une association LGBT. Ce chiffre laisse songeur quand on sait que 12 à 15 demandes de subventions par an sont déposées par des associations LGBT parisiennes.

Bref, ça ne veut pas dire que je vais voter pour Bloche dans le 11ème mais je suis écoeuré de constater qu'une fois de plus (c'est valable pour la droite comme pour la gauche selon l'élection dont il est question), la méthode pour gagnenr consiste toujours à attaquer le bilan de l'adversaire ou l'adversaire lui-même, souvent de façon vile et parfois de manière calomnieuse, avant de faire des propositions constructives. C'est bien dommage, surtout quand l'attaque est teintée d'une homophobie rampante.
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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 00:07
soldes.jpgIl paraît que les ménages français n'ont pas le moral, que leur pouvoir d'achat est trop faible, qu'ils ne consomment pas suffisamment, que du coup, la croissance est trop basse et bref, que nous sommes dans un cercle vicieux dont on ne voit pas immédiatement comment l'on va sortir.

Eh bien, en cette période de morosité ambiante, j'ai décidé d'aller faire les soldes. Oui, ça paraît très futile au premier abord et c'est vrai que ça l'est mais bon, les soldes, ça n'arrive que deux fois par an en attendant que Wonder Lagarde les autorise à longueur d'année, alors autant en profiter.
J'ai décidé d'opérer un retour aux sources et comme à chaque période de soldes, je me rends à ROSNY II, le centre commercial de ma jeunesse. Il a été rénové il n'y a pas longtemps, on y trouve tous un tas de magasins de prêt à porter sympas et tout est groupé au même endroit, c'est pratique.

Après, les soldes, comme d'habitude, c'est pas mal mais beaucoup de vêtements que l'on voudrait acheter ne sont pas soldés et on se dit que pendant qu'on y est, on va les acheter même si ça fait quand même chier d'acheter une fringue non soldée pendant les soldes.
Les magasins sont bourrés de gonzesses hystériques qui arpentent méthodiquement les rayons à la recherche du p'tit top qui va bien et entre lesquelles il faut slalomer pour accéder aux rayons hommes. Ben ouais, ils sont toujours au fond du magasin, ces foutus rayons homme. Il faut croire que les femmes dépensent plus que nous.

Au final, j'ai respecté le budget que je m'étais fixé initialement, à savoir environ 1000 euros.
Avec un costard VERSACE qui m'a déjà coûté plus de 600 euros (y'a intérêt à ce qu'il m'aille parfaitement une fois les retouches faites), on arrive vite à 1000 euros.

Le soir même, je me sentais un peu bizarre. Je me suis dit que ce n'était pas très sérieux de dépenser près de 1000 euros dans des fringues et qu'au lieu de claquer 600 euros dans un costard, j'aurais été mieux inspiré de m'acheter pour la même somme un beau costard, une veste d'hiver et des chaussures de ville très classe. J'ai presque eu des regrets et puis finalement, je me suis dit que ça ne faisait pas de mal de se faire plaisir de temps en temps et qu'un costard, ça servait toujours et ça se gardait longtemps si c'était de la qualité. 

Ma soeur m'a même félicité d'avoir dépensé autant d'argent, moi suis d'habitude assez peu dépensier. Au moins, je suis habillé pour l'hiver et tranquille niveau achat de vêtements jusqu'à cet été! Et puis, si les gens qui ont un petit peu les moyens ne consomment pas, qui le fera?
Alors, tous ensemble, relançons l'économie du pays en nous faisant plaisir (OK, la plupart des fringues sont fabriquées hors de l'Union européenne et il y a assez de surendettés en France sans qu'il soit besoin de les pousser à surconsommer mais chut, c'ets un secret......)!
En soldes, tout devient possible!
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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 23:51

Ca y est, 2007 s'en est allée, 2008 est arrivée. Un peu comme tout le monde, je suppose, ces périodes de transition d'une année à l'autre sont toujours l'occasion de faire le bilan de l'année qui vient de s'écouler et de se fixer des objectifs pour l'année à venir.

En 2007, il n'y a pas eu de bouleversements dans ma vie mais je dirais que 2007 aura été une meilleure année que 2006. Pendant cette année-là, j'avais plongé dans une phase de quasi-dépression juste après la fête des mères, encore à cause de mon père et je n'avais pas eu le temps de vraiment me remettre avant que les fêtes de fin d'année ne s'abattent sur moi. Avec le fameux scandale du robinet avec l'ami belge, j'avais bien raison d'appréhender à l'approche de Noël 2006.

Cette année, déjà, je ne suis pas allé chez mes parents pour la fête des mère. Ca n'a l'air de rien, comme ça, et ce n'est pas sans doute pas ça qui a tout changé mais il n'empêche que la coïncidence est troublante. En 2007, en plus, le solde migratoire de mes amis a été positif. En 2006, j'avais perdu un ami sans m'en être fait aucun, donc solde négatif égal à 1. En 2007, je suis devenu ami avec ma p'tite Bambina et j'ai découvert aussi qu'un de mes nouveaux collègues était très sympa alors que personne n'a coupé les ponts avec moi. Moralité, le solde migratoire est positif et égal à 2, yes!!!

Pour le reste, j'ai fait deux jolis voyages (Crète et Chypre), Fouz'daddy est partie travailler à Milan, j'ai fait quelques rencontres dont aucune n'a donné quoi que ce soit de durable, même si au printemps, j'avais vachement accroché avec Greg. Pour le reste, mon chef adjoint est parti et a été remplacé par un type avec lequel je m'entends aussi bien, ça n'a donc été qu'un changement dans la continuité. L'un de mes amis du bureau a changé d'affectation pour aller bosser 3 étages au-dessus de moi. Là encore, le bouleversement n'est pas flagrant, même s'il est évident que ce ne sera plus comme avant, quand on pouvait venir se parler une fois par demie-heure. L'une de mes copines a eu un bébé et est allée s'installer pour longtemps en province, ma grand-mère maternelle a eu 100 ans, mon père, 60 (c'est un peu moins extraordinaire même si c'est un chiffre rond!). Enfin, ma soeur a réussi son concours et est désormais fonctionnarisée, comme pas mal de gens dans notre famille!!

Bref, il ne s'est pas passé grand chose d'exceptionnel, même si je suis bien conscient que chaque année ne peut pas être le vecteur de multiples changements. Pour 2008, il est possible que je déménage. Je fais de la veille sur des sites de petites annonces immobilières mais à paris, tout est trop petit et/ou trop cher et les agences immobilières traitent souvent les candidats locataires avec une désinvolture qui ne laisse aucun doute sur le déséquilibre entre l'offre et la demande de logements à Paris. Pour les voyages, je vais sans doute aller en Croatie et pour le reste, amour et boulot, rien n'est encore planifié mais (presque) tout peut arriver.

On verra en ce que 2008 me réserve mais en tout cas, je l'aborde sereinement et plein d'optimisme. Bonne année à tous!! Elle commence plutôt bien avec la généralisation de l'interdiction de fumer à tous le slieux publics. Il y a bien un bar à Lyon qui a réussi à se faire de la pub en jouant les résistants contre une mesure soi-disant liberticide alors que quand la liberté des non-fumeurs de respirer un air pur était bafouée à longueur d'année, le seul moyen de résister était de souffrir en silence ou de rester chez soi. Cette époque est révolue, tant mieux!

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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 23:33

Ca y est, Noël est derrière nous et j'avoue que je n'en suis pas fâché. Disons que cette année, ça n'a pas été la catastrophe et ça ne m'a pas mis dans un état dépressif comme l'an dernier. Ca a juste été très moyen comme tous les ans. J'vais essayer de vous planter le décor.

Disons que je n'ai déjà pas une grande famille (une mère qui a une soeur, deux cousines, un père fils unique, une soeur et deux grands-mères encore vivantes). Pour moi, Noël c'est plus sympa quand ça permet de faire des grandes réunions de famille, ce qui n'est donc pas possible chez moi. Je trouve aussi qu'au-delà du plaisir d'offrir (je vais y revenir) et de recevoir des cadeaux, Noël est surtout sympa lorsque l'on est ou lorsque l'on a un enfant. Entre les deux, c'est moins sympa. Ca donne moins envie de décorer la maison, d'acheter un sapin et de se mettre dans l'ambiance.

Bref, je vais cesser de tourner autour du pot, la personne responsable du fait que je passe des Noël très pénibles, c'est mon père (en excluant mon grand-père, qui n'a eu pour seul tort que de nous quitter prématurément et de faire ainsi perdre à Noël une partie de la signification que cette fête avait pour moi). A chaque fois, c'est le même cinéma. Dès que l'on reçoit du monde chez mes parents, il est (encore plus) chiant (que d'habitude), lui et sa mauvaise humeur, ses manies, ses obssessions (et je veux manger chaud, et on attend trop entre les plats, et je ne veux pas manger la viande et les légumes en même temps, et ceci et cela, j'en passe et des meilleurs...). Du coup, tous les ans, je stresse à l'idée de passer Noël chez mes parents et je n'ai qu'une hâte, c'est que tout soit terminé pour ensuite passer un jour de l'an sympa avec des amis. Je ne parle pas ici de sa cigarette, avec laquelle il nous empoisonne sans se soucier le moins du monde du fait que ça peut déranger certains invités (pour ça aussi, vivement le 1er janvier, que les lieux publics deviennent enfin respirables).

Tout cela me conduit à m'en vouloir et à LUI en vouloir, parce que personne dans notre famille n'a les couilles de lui dire qu'il doit arrêter de nous pourrir la vie, qu'il n'en pas le droit et qu'il ne peut pas nous faire payer le prix de son aigreur et de son mal-être, nous qui en avons déjà été victimes (ma soeur, ma mère et moi) en vivant 25 ans sous le même toit que lui. Je lui en veux aussi parce qu'il gâche les rares moments que je peux passer avec mes grands-mères (ce d'autant que celles-ci ne sont pas éternelles et que ces moments me sont donc comptés en plus d'être rares). Je suis partagé entre colère et compassion envers lui sans parvenir à lui pardonner son attitude et son inconscience des conséquences que celle-ci produit sur nous. Ca me fait aussi chier pour ma mère même si j'admets progressivement que chacun est responsable de ses choix ou de ses abstentions, qu'elle est une grande fille, qu'il lui appartient de prendre sa vie en main si elle veut qu'elle change et que d'une certaine manière, mêe si tout ça me fait de la peine et me donne l'impression d'être un peu dur, j'essaie de me convaincre que ce n'est plus tout à fait mon problème.

Le clou de la journée aura quand même été sa réaction lorsque ma soeur et moi lui avons offert son cadeau (une smartbox aventure, avec un choix parmi 60 activités extrêmes). Déjà, il était parti faire la vaisselle dans la cuisine quand on a commencé à offrir les cadeaux. Ensuite, lorsqu'il l'a ouvert, on n'a pas senti un enthousiasme énorme. On a ensuite eu droit à une réaction du genre "oh, mais si tu veux le garder pour toi, ça ne me dérange pas". Le pire c'est que ça ne part pas d'un mauvais sentiment, ce qui est peut-être encore pire. C'est en effet d'une méconnaissance de la notion même de cadeau dont il s'agit, le tout saupoudré de l'inconscience face au fait que ce type de réaction est très désagréable pour celui qui offre quelque chose. J'ai bien essayé de lui expliquer calmement où était le problème mais je ne crois pas y être parvenu. Nous qui voulions lui offrir un cadeau qui lui permettrait de se changer les idées, de sortir de son quotidien et de se faire de beaux souvenirs, nous avons été servis. Dans l'immédiat, les souvenirs seront pour nous et ils ne seront guère réjouissants.

Allez, il ne changera plus, je suis en train de m'y résoudre, progressivement, mais j'ai encore besoin de temps pour l'accepter totalement. Vivement le jour de l'an! 

 

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 00:01

Allez, pour une fois, j'vais surfer un peu sur l'actualité. Pas l'actualité de Noël, celle qui porte sur la frénésie consumériste qui s'empare de la population à cette période de l'année, les magasins bondés ou les repas de famille parfois plus déprimants que réjouissants. Nan, l'actualité de la fin de cette année porte sur le logement.

Evidemment, c'est toujours en hiver que la misère est la plus difficile à supporter et que l'opinion publique peut le plus facilement être sensibilisée, sans forcément se montrer plus généreuse que le reste de l'année. Augustin Legrand refait de la publicité gratuite pour Décathlon et les tentes Quecha "hop tu la jettes et elle est toute montée". Le fabricant ne pensait sans doute pas qu'elles étaient également très faciles à démonter, étant donnée la rapidité avec laquelle les sans-abris ont été délogés(!) des bords du canal Saint Martin. Le fait de voir des sans-abris tomber à l'eau dans la bousculade avec la police m'a évoqué (pas rappelé puisque je n'étais pas né à cette période mais bon....) les arabes qui ont été jetés dans la Seine par les flics le 17 octobre 1961. Je ne crois pas qu'un tel déploiement de force était nécessaire.

D'un côté, je trouve qu'Augustin Legrand défend une cause juste et d'un autre côté, je me dis que cet homme a un optimisme dingue pour croire qu'il va résoudre le problème du logement en France avec ses opérations de communication fracassantes. C'est triste à dire mais il n'est pas certain que la France ait les moyens de prendre en charge la misère de tous ceux qui vivent sur son territoire. Toute société produit de la pauvreté, OK, c'est facile à dire quand on écrit sur un blog bien au chaud chez soi. Il faut aussi dire que certaines personnes ont choisi de vivre dans la rue.

En parlant de logement, j'ai encore rendu une petite visite de courtoisie à mon voisin du dessus cet après-midi. Je lui ai pourtant déjà dit que l'immeuble était mal insonorisé alors bon, les entendre piétiner sans arrêt lui et sa meuf comme s'ils étaient des éléphants, c'est déjà chiants mais alors la musique qui résonne dans l'appart un dimanche, ça fait beaucoup. Je l'ai joué sympa la prmeière fois que je suis monté et je me demande si c'était la bonne méthode, étant donné qu'il a recommencé. Je lui laisse encore une chance mais à ce rythme-là, j'aurai déménagé avant qu'il n'ait changé d'attitude.

Pour finir sur le logement, il y en a un qui n'a pas eu de chance et a payé le prix de son délit de grande gueule, un peu comme Gaymard, c'est Jean-Paul Bolufer. Son affaire est tombée au mauvais moment (une fois de plus, grâce au canard enchaîné), juste après qu'il ait fustigé la rotation insuffisante dans le parc des logements HLM, lui qui occupe le sien depuis 1981, à un loyer aujourd'hui 5 fois inférieur au prix du marché. Gaymard lui aussi avait payé le fait d'avoir ramené sa fraise. Au lieu de faire amende honorable, il avait fait jouer la corde sensible en jouant les modestes fils de cordonnier alors qu'il a un patrimoine immobilier à rendre jalouse la couronne d'Angleterre. Le seul qui n'ait pas (immédiatement en tout cas) été sanctionné c'est l'ami Copé, l'homme qui exerce 4 profesisons quand certains peinent à en trouver une et qui habite (habitait????) un appartement de 230 m2 près des Invalides loué aux frais de l'Etat (en 2005, il était ministre du budget) alors qu'il était propriétaire d'un appartement dans le même arrondissement, appartement dans lequel les travaux qu'il avait invoqués pour sa défense étaient terminés. Je suppose que c'est plus sa fidélité à Chirac qui l'a évincé des ministres du gouvernement Fillon 1 que cette petite affaire que tout le monde a vite oubliée. Moralité, pour vivre heureux, fermons nos gueules, il est la preuve qu'il vaut toujours mieux se taire et faire le dos rond en attendant qu'un nouvel événement occupe la une de l'actualité plutôt que de se justifier avec des excuses bidons qui aggravent votre cas.

Allez, joyeuses fêtes à tous et vivement 2008!!

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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 20:58

Hier, on a joué un remake de ce film avec Thierry Lhermitte et Josiane Balasko, sauf qu'il n'y avait pas de vedettes de la télé ni de prostituée vulgaire avec nous. Bon, OK, ça n'avait rien à voir. On a fêté l'anniversaire de ma copine de Montpellier et comme d'habitude avec eux, on s'est bien amusé et on a pas mal bu. En fait, je n'ai jamais autant fréquenté les boîtes parisiennes que depuis que je les connais.

Je ne saurais pas dire exactement à quel moment j'ai été complètement bourré. En fait, j'ai l'impression qu'il y a un seuil au-delà duquel on ne se rend plus compte que l'on est bourré. Il faut dire qu'avec deux verres de champagne, une Despe, trois ou quatre verres de rouge et deux whisky Coca bien chargés, j'y avais mis le prix. Aujourd'hui, après m'être péniblement levé à 14h, j'ai reconstitué dans mon esprit la soirée d'hier soir, en me remémorant progressivement l'ensemble de la soirée.

Déjà en sortant de chez Clémence, j'étais plus trop frais. Je me souviens quand même que nous sommes allés dans un restaurant rue Marboeuf (là où j'ai bu la Despe et le vin rouge). Je me demande toujours ce que les serveurs peuvent penser des clients un peu éméchés. Nous n'avons pas eu d'attitude incorrecte envers lui mais il a bien du voir que l'on n'en était pas à notre premier verre. Je me souviens ensuite que Clémence m'a appelé sur mon portable alors que j'étais juste à côté d'elle pour que je puisse mettre son numéro dans mon répertoire.

Ensuite, on est allé au Cab, cette boîte soi-disant select dans laquelle je suis entrée au moins trois fois en étant en jeans-basket et avec deux grammes dans chaque oeil. Notre copain d'origine indienne, un ex-stagiaire du bureau qui était sapé plus classe que moi, a d'ailleurs eu le droit à une question désagréable de la part du videur black qui lui a lancé un "Monsieur, vous allez où?", ou quand des réflexes racistes sont intégrés par un gars qui pourrait lui-même être victime de racisme.... Il y avait un monde énorme, on pouvait à peine circuler à l'intérieur. En fait, cette boîte est curieuse. Elle est assez grande, très sombre et pleine de recoins dans lesquels il y a des tables. On peut facilement y perdre ses copains et se retrouver comme un con, tel un môme ayant paumé ses parents dans un hypermarché. Du coup, on est obligé de s'y déplacer à la queue leu-leu, voire même d'aller aux toilettes à deux. D'ailleurs, hier, on s'est perdus avec Clémence, les trois autres ayant continué d'avancer dans la boîte avant de disparaître dans la foule. On a ensuite passé 10 minutes à les chercher avant de les retrouver finalement grâce au téléphone portable.  Bref, en tout cas, je me souviens que j'ai quasiment dégueulé dans la boîte et que je suis ensuite allé me passer de l'eau sur le visage, puis que j'ai fait tomber par terre le pull que j'avais noué autour de ma taille. C'est un type à côté de moi qui me l'a fait remarquer en me disant que j'étais en train de nettoyer le sol avec ma chemise. Je ne me suis aperçu qu'aujourd'hui qu'il avait raison vu que mon pull était effectivement déguelasse.

Je me rappelle aussi avoir poussé des cris ridicules en dansant et avoir dit à mes amis (surtout à ma petite bambina) tout un tas de conneries, comme "je tiens à toi" ou des choses de ce genre. Finalement, nous avons quitté la boîte à 4h du matin. Forcément, ça a été toute une histoire pour trouver un taxi et j'aurais presque gagné à attendre la première rame de métro de 5h. Sur le chemin du retour, entre Hôtel de ville (au passage, j'ai pissé derrière le BHV de l'hôtel de ville tellement j'en pouvais plus) et Bastille, où j'ai fini par trouver un taxi, j'ai discuté en marchant avec un p'tit rebeu portant un sweat capuche, qui m'a demandé si j'étais pas producteur. Je ne me suis pas méfié de lui, il avait l'air cool et j'étais de toute façon trop déchiré pour éprouver un quelconque sentiment de méfiance ou de peur. Il était effectivement sympa et m'a chanté un petit rap qui ne cassait pas quatre pattes à un canard mais qui n'était quand même pas désagréable. Il n'était pas spécialement beau gosse, dommage, même si de toute façon, je me serais abstenu de tenter quoi que ce soit. En tout cas, il est certain qu'en temps normal, je n'aurais jamais discuté avec un type pareil. Comme quoi, le fait de marcher ivre dans les rues de Paris le samedi soir présente au moins l'avantage de permettre de faire des rencontres atypiques même si elle reste sans lendemain.

Le principal dans tout ça, c'est que j'ai réussi à reconstituer l'intégralité de la soirée et que le fait d'avoir un peu trop bu ne m'a pas fait perdre la mémoire. J'ai donc la certitude de ne pas avoir fait quelque chose dont je devrais avoir honte et d'avoir passé une bonne soirée. Pour autant, il faudrait quand même que j'arrive à modérer un peu ma consommation d'alcool lorsque je sors avec la team de Montpellier parce que les migraines et les vertiges du lendemain matin (enfin après-midi), c'est quand même pas le pied.

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 22:55

Aujourd'hui, je me suis posé une question. Suis-je homophobe? La question paraît un peu paradoxale lorsqu'elle émane d'un gars qui est lui-même gay. J'avais déjà écrit un post l'an dernier sur l'excès de certains militants homos qui voient de l'homophobie là où il n'y en a pas selon moi.

J'ai donc lu récemment un article sur www.gayclic.com traitant d'un jeu en ligne qui serait, selon le rédacteur de l'article, violent et homophobe. Dans ce jeu, vous jouez un chasseur qui se balade dans une forêt pleine d'hommes nus qui ne veulent qu'une chose, sodomiser ce chasseur. Le but est donc de flinguer ces sodomites affamés, en conséquence de quoi vous voyez leurs tripes voler.Si jamais vous n'y parvenez pas, vous vous faîtes sodomiser.

Bref, je dois avouer que j'ai trouvé ce jeu assez amusant et que je ne pense pas qu'il faille crier au scandale pour si peu. Après tout, ce n'est qu'un jeu et je doute qu'il puisse rendre quiconque qui ne le serait pas déjà homophobe. Si une personne l'est déjà, le jeu ne changera rien.

Je veux bien admettre que souvent, l'opinion admet des opinions ou des déclarations contenant des relents d'homophobie alors que les propos racistes sont unanimement condamnés. C'est là une injustice que je réprouve, insulter ou tabasser quelqu'un parce qu'il est noir ou homo étant d'une égale gravité. Mais bon, ce jeu n'est qu'un jeu et il ne faut pas lui donner plus de portée qu'il n'en a réellement.

Je suis en revanche très partisan des initiatives de certains artistes qui utilisent le vecteur de l'humour pour dénoncer des phénomènes qui n'ont pourtant rien de drôles. Ainsi, Adam Samberg et le chanteur de Maoron 5, Adam Levine, ont fait un clip très drôle (vous pouvez le regarder là: http://www.dailymotion.com/relevance/search/Iran+so+far/video/x34olt_iran-so-far) pour notamment dénoncer la politique pour le coup très homophobe (12 hommes ont été pendus en Iran en juillet dernier pour homosexualité, même si quelques motifs plus acceptables ont sans doute été utilisés pour fonder juridiquement la condamnation) du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad. Dans un autre registre, au sujet des grèves, j'ai adoré le petit clip monté par Action discrète et diffusé sur CANAL+ (visible ici http://www.youtube.com/watch?v=KYkaLhhpUE4). Ce Mathieu Mireille a un bel avenir devant lui!!

Bonne semaine à tous!

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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 20:18

La grève des conducteurs de transports en commun et autres pseudo-nantis bénéficiaires de régimes spéciaux de retraite prend fin ces jours-ci, après seulement neuf jours de grève. Ces 9 jours me laissent un peu perplexe.

Perplexe parce qu'en 1995, le conflit avait été beaucoup plus long, les perturbations dans les transports en commun beaucoup plus pénibles et les revendications étaient moins légitimes qu'actuellement. Pourtant, j'ai l'impression qu'on en avait pas parlé beaucoup plus et qu'on n'en avait pas autant voulu aux grévistes que ces derniers jours. Je suis perplexe parce que certaines choses m'(nous) échappent dans ce conflit, parce que l'on n'a pas toutes les informations nécessaires pour comprendre et juger, ou parce que les infos que l'on nous donne sont orientées.

Tous les conducteurs de train, de bus et de métro ne sont pas des privilégiés, même si je ne suis pas favorable au maintien des régimes spéciaux de retraite. Certes, la seule pénibilité du travail doit compter pour la durée des cotisations nécessaires à l'obtention d'une retraite à taux plein et non pas l'appartenance à une entreprise abritant autant de métiers différents que des conducteurs, des contrôleurs, des guichetiers, etc, etc, etc....

Je suis un peu gêné quand j'entends qu'on qualifie les grévistes de privilégiés. Beaucoup d'entre eux n'ont pas des salaires mirobolants et certains ont des travaux réellement pénibles. Je comprends que les usagers soient en colère après eux car les trajets quotidiens pour aller bosser, déjà pénibles en temps normal, deviennent carrément un enfer en période de grève. Je crois cependant que la rancoeur envers les grévistes est plus due aux nuisances qu'ils causent dans le quotidien des gens qu'à l'absence de légitimé de leurs revendications. Même les personnes qui sont habituellement plutôt modérées n'ont pas de mots assez durs pour vilipender ces privilégiés qui bloquent le pays pour défendre des avantages d'un autre âge. Quand j'ai récemment osé dire dans une soirée que le terme de prise d'otage était peut-être un peu excessif, je me suis fait gentiment rembarré, comme si j'avais lancé une provocation. Une demoiselle m'a même dit qu'elle estimait que les grévistes étaient responsables de certains décès en voiture parce que des gens prenant habituellement les transports en commun avaient pris leur voiture, étaient morts dans un accident et seraient toujours vivants s'il n'y avait pas eu de grève. Faut quand même pas exagérer!

En période de grève, de surcroît, beaucoup de fantasmes demeurent. Le mouvement de grève ne se justifie que parce que les grévistes perdent des journées de salaire dans ces cas-là. Cela paraît légitime et donne un sens à leur mouvement et pourtant, pas mal de braves gens viendront vous dire que les syndicats disposent de fonds spéciaux pour payer aux grévistes l'équivalent des journées de salaire perdues alors que ce n'est absolument pas avéré. De même, les sabotages qui ont été perpétrés ne sont que le fruit d'une minorité et bien qu'étant graves, ne sont pas des actes criminels mais tout au plus des délits pénaux. Il n'y pas eu de mise en danger de la vie d'autrui, il faut garder le sens de la proportionnalité.

Je reconnais que mon jugement est peut-être biaisé par le fait que j'habite à Paris et même si la grève m'a gêné, j'en ai eu au pire pour 45 minutes à pied pour aller bosser. Moi aussi, j'étais agacé par l'affluence dans les rames de métro, l'attente sur les quais, l'incertitude sur l'arrivée prochaine ou non d'une rame en station. Par ailleurs, je suis fonctionnaire et je n'ai donc pas été soumis à la même pression pour aller bosser que des salariés du privé. Même ma copine de Montpellier a quand même pu venir à Paris le week-end dernier malgré la grève des TGV.

Il y a aussi des choses que je n'ai pas comprises. On nous parle d'aligner la durée de cotisation sur celle du régime général et de la faire passer de 37,5 ans à 40 ans. Or, je sais que beaucoup de gens partent en retraite à 50 ans (conducteurs), voire 55 ans pour les personnels non roulants. Autant de personnes qui ne cotisaient forcément pas 37,5 ans et demi (rares sont ceux qui peuvent conduire des trains dès 12 ans et demi) et pour lesquels la hausse de la durée de cotisation théorique ne changera rien s'ils continuent à toucher une retraite à taux plein dès 50 ou 55 ans. J'ai entendu ici et là que les bénéficiaires des régimes spéciaux cotisaient plus que les autres pour avoir une retraite pleine, même si le régime spécial est vraiment déficitaire. Ceux qui veulent stigmatiser les grévistes n'en parlent pas. De même, dès le début, les conducteurs adhérents à la fédération générale autonome des agents de conduite auraient obtenu des avantages compensant les inconvénients dus à leur nouveau régime de retraite. Pourquoi simplement eux? De quels avantages s'agit-il? Qui va en payer le coût??? Aujourd'hui, la grève cesse mais quels avantages a-t-on accordé aux grévistes? Est-ce cela ne va pas annuler l'économie attendue de la réforme des régimes spéciaux de retraite? Tant de questions importantes sans réponse à l'heure où l'on nous abreuve d'informations parfois anecdotiques.

Que dire de l'attitude du gouvernement? Sarkozy a été d'une discrétion inhabituelle pendant les grèves, lui qui est d'habitude omniprésent jusqu'à la saturation, avant de déformer une citation de Maurice Thorez pour servir son propos. Les deux parties ont fait mine de négocier, les grévistes faisant du renoncement du gouvernement à l'essence même de la réforme la condition du début des négociations, le gouvernement faisant de l'arrêt de la grève le préalable à toute négociation, un peu comme si quelqu'un vous proposeit un débat mais n'acceptait de commencer à débattre qu'à la condition que vous lui promettiez qu'au final, vous direz être d'accord avec lui. Bien curieuse méthode pour une négociation.

Ce que je retiendrai des grèves, c'est que paradoxalement, autant les situations peuvent basculer rapidement dans la violence en période de tension et de forte affluence dans les transports. Pourtant, le covoiturage nous montre aussi (ma mère le vérifie souvent) que les gens sont capables de se serrer les coudes et d'être solidaires dans les moments difficiles. J'ai moi-même hébergé ma petite cousine qui sans ça, n'aurait pas pu rentrer chez elle et je laisse Jeff rentrer sa moto dans mon garage, sans quoi il n'aurait pas pu venir chez ma soeur comme il le fait habituellement.

Désolé, c'était long mais je rattrape mon retard. La grève, c'était chiant mais ne perdons pas le sens de la mesure et gardons bien à l'esprit quelle serait notre attitude si nous étions à la place des cheminots, bien qu'eux ne se mettent pas forcément à notre place. Ils n'ont guère d'autres moyens de se faire entendre et tant qu'il n'y a pas sabotage ni d'obstruction au travail pour les cheminots non grévistes, ne dramatisons pas la situation.

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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 22:09

Ce week-end, je me suis offert une parenthèse milanaise pour aller voir Fouz'Daddy. Ca s'est organisé un peu tard et fidèle à sa pudeur habituelle, elle m'avait dit que si les billets d'avion réservés tardivement coûtaient trop cher, je pouvais différer ma venue là-bas. La bougresse mourait d'envie que je vienne lui rendre visite (j''étais d'ailleurs très pressé de voir comment elle était installée) mais elle est trop fière pour le dire clairement, ;-)!

Bref, le voyage jusqu'à Milan s'est bien passé et j'étais assez fier de m'être débrouillé pour arriver à bon port parce que c'était pas si évident. Les low cost, c'est gentil (Easyjet pour ne pas les citer, leur service étant très correct) mais ça ne vous emmène pas forcément à l'aéroport le plus pratique pour accéder au centre ville. Moralité, à Milan, si vous décollez de Charles de Gaulle, vous atterrissez à Malpensa Milano. Après, il faut prendre un bus gratuit qui vous emmène du Terminal 2 au Terminal 1, où vous prenez le Malpensa Express (un nom digne d'une attraction de Disneyland Paris) qui vous emmnène à Cadorna, où vous êtes enfin arrivés au centre de Milan.

A l'arrivée sur le quai, j'ai sauté dans les bras de Fouzia. Le paradoxe est que nous ne nous étions pas vus depuis 3 semaines et que pourtant, quand nous nous sommes retrouvés, ça a d'abord été comme si on s'était quitté il y a des mois. Une demie-heure plus tard, on discutait comme si l'on ne s'était jamais quitté. Ca fait drôle de retrouver une amie que l'on a toujours vu en France, sauf en vacances, dans un pays étranger. Il y a comme une anomalie, comme une fissure spatio-temporelle.....

En tout cas, elle est bien installée et je ne m'inquiète pas pour elle. Après tout, elle a déjà fait plusieurs séjours prolongés à l'étranger et je sais qu'elle a de grandes capacités d'adaptation. J'étais très content d'être le premier à aller la voir en tout cas. Milan ne m'a pas fait une impression extraordinaire. C'est une ville assez grande, mais moins que Paris. L'avantage c'est que l'on y ressent un certain dynamisme sans pour autant retrouver la frénésie parisienne. Les rues sont plus aérées et les zones piétonnes sont assez nombreuses. Forcément, les pizzas et les pâtes y sont bien meilleures qu'en France. Les italiens ont été à la hauteur de leur réputation, souvent overlookés et parlant très fort.

Même si j'aime voyager, à chaque fois que je quitte la France, je me rends compte à quel point je l'aime. Je suis profondément attaché à mon pays, c'est ici que je me sens chez moi. La langue, la culture, la cuisine, tout ici m'est familier et me donne une impression rassurante.

Bref, on a passé un bon week-end même si l'on n'a rien fait d'exceptionnel. Les deux monuments marquants que j'ai vus sont la forteresse et le duomo. J'étais en tout cas très content d'avoir vu Fouzia, d'autant qu'elle a l'air de se plaire à Milan. D'ailleurs, elle s'est déjà fait des copines dans sa boîte et elle connaît pas mal de gens en Italie de ses expériences précédentes, elle n'est donc pas abandonnée. Vivement qu'elle revienne en France!

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